FNB: 3 erreurs fréquentes d'investisseurs autonomes

Publié le 29/09/2017 à 15:18

FNB: 3 erreurs fréquentes d'investisseurs autonomes

Publié le 29/09/2017 à 15:18

Les fonds négociés en Bourse peuvent être d’excellents véhicules de placements si le choix des FNB qui composent un portefeuille est bien fait. Au cours des dernières années, j’ai toutefois constaté plusieurs erreurs que commettent certains investisseurs autonomes. En voici 3.

Ne pas avoir une vue d’ensemble de son portefeuille

J’ai constaté à plusieurs reprises qu’un portefeuille d’investisseur autonome était trop éparpillé avec parfois plus de 20 ou 30 FNB. Souvent, un investisseur lit un article qui vante le mérite d’un FNB et l’ajoute à son portefeuille, sans se soucier de l’impact sur le reste du portefeuille. Après un certain temps, non seulement plusieurs de ces FNB se recoupent au niveau de l’exposition des titres sous-jacents, souvent ce sont des FNB sectoriels ou spécialisés qui coûtent plus cher. En simplifiant son portefeuille avec des FNB couvrant un marché plus large, les frais sont moins élevés et il est plus facile d’analyser l’exposition de son portefeuille.

Mal choisir ses FNB

Il y a plus de 500 FNB seulement au Canada. L’industrie lance de nouveaux FNB à un rythme effréné. Ce n’est plus simple de choisir le meilleur FNB pour une classe d’actif donnée. Trop souvent, les investisseurs choisissent leur FNB en analysant les rendements passés. Le choix d’un portefeuille de FNB devrait plutôt se faire selon d’autres critères, tels que la stratégie utilisée par le FNB, le niveau de risque probable et l’impact fiscal selon le type de compte dans lequel il sera utilisé, pour n’en nommer que quelques-uns.

Essayer de prévoir les variations à court terme.

C’est une erreur fréquente qui coûte très cher. Plusieurs études, comme celle de Dalbar, démontrent que les rendements des investisseurs autonomes sont très inférieurs à ceux des indices de marchés. Dans le cas du marché américain, c’est plus de 3% en moins par année par rapport au rendement du S&P 500. Outre les frais, une des principales raisons de cette sous-performance est le facteur humain, soit la tentative de prévoir les variations à court terme tel que de vendre à cause d’une perception que les marchés sont trop chers. En construisant un portefeuille bien diversifié, il n’est pas avantageux de multiplier les transactions dans l’espoir de prévoir ces variations à court terme.

Investir par soi-même peut être motivant et stimulant. Mais pour que ce soit payant (n’est-ce pas le but premier d’investir à long terme?), mieux vaut être bien outillé, patient et bien comprendre l’impact de tous les choix que l’on fait.

 

N’hésitez pas à m’écrire si vous souhaitez que j’aborde un sujet particulier dans ce blogue.

 

À propos de ce blogue

Ian Gascon est président de Placements Idema (www.idema.ca), un gestionnaire de portefeuille qui propose des solutions de placements personnalisées, à faible coût et utilisant des fonds négociés en bourse (FNB). «Les FNB démystifiés» est le premier blogue francophone dédié aux fonds négociés en bourse au Canada et Placements Idema est la première société au Canada à avoir lancé un service en ligne de gestion de portefeuille, maintenant mieux connu sous le terme «robot-conseiller».

Ian Gascon

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