À quel moment de la journée est-il opportun de négocier un FNB?

Publié le 12/03/2013 à 12:06, mis à jour le 12/03/2013 à 12:09

À quel moment de la journée est-il opportun de négocier un FNB?

Publié le 12/03/2013 à 12:06, mis à jour le 12/03/2013 à 12:09

BLOGUE. Contrairement aux fonds communs de placement pour lesquels tous les ordres de la journée sont exécutés à la valeur liquidative déterminée à la fin de la journée, les fonds négociés en bourse (FNB) sont transigés à différents prix, comme une action, durant les heures normales d’ouverture des bourses. Pour éviter de mauvaises surprises, il y a surtout des moments de la journée à éviter. Voici lesquels et pourquoi.

Le mainteneur de marché

Les prix offerts aux investisseurs proviennent principalement d’un mainteneur de marché. Généralement un courtier qui utilise un modèle afin de déterminer le cours acheteur et le cours vendeur qu’il est prêt à consentir à un moment donné dans la journée. L’objectif du courtier est de faire un petit profit systématique sur chacune des transactions dans lesquelles il est impliqué. Plus il a la certitude de faire ce petit profit, plus l’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur pourra être faible.

Ainsi, il faut s’attendre à ce que plus les titres sous-jacents d’un FNB sont liquides (comme les actions de grandes capitalisations), plus l’écart soit faible. À l’inverse, pour des sous-jacents moins liquides, tels que certaines obligations corporatives, les obligations liées à l’inflation ou les actions de petites capitalisations, l’écart sera généralement plus élevé.

Si l’écart proposé n’est pas justifié, d’autres investisseurs (des arbitragistes) devraient en profiter pour ramener l’écart à un niveau acceptable.

3 moments à éviter

Toutefois, au début et à la fin de la séance de négociation, il est probable de voir des écarts plus élevés entre le cours acheteur et le cours vendeur pour plusieurs raisons. En début de séance, l’ouverture de certains titres sous-jacents peut être retardée. À la fin de la journée, les mainteneurs de marchés veulent fermer leur livre ce qui peut entraîner des écarts plus importants.

Aussi, il est préférable de négocier les FNB qui détiennent des titres internationaux le matin, alors que les marchés européens sont ouverts. Cette liquidité accrue permet généralement au mainteneur de marché d’offrir un écart plus faible entre le cours acheteur et le cours vendeur.

Conclusion

Bref, de façon générale, il est préférable de ne pas négocier ni à l’ouverture ni à la clôture de la séance de négociation, et de négocier le matin pour les FNB détenant des titres internationaux.

Invitation

Pour en savoir plus sur les FNB et la gestion de portefeuille, je vous invite à un séminaire à Québec offert par Courtage Direct Banque Nationale, mardi le 19 mars 2013, à 19h00.

Au plaisir de vous rencontrer sur place,

À propos de ce blogue

Ian Gascon est président de Placements Idema (www.idema.ca), une entreprise dynamique et innovatrice qui offre la première solution de conseils en placements en ligne indépendante, personnalisée et à faible coût. Une approche systématique à long terme combinée à l’utilisation de fonds négociés en bourse (FNB) permet d’offrir des portefeuilles adaptés tant pour les besoins des investisseurs autonomes que pour les investisseurs recherchant une gestion de portefeuille clés en main. « Les FNB démystifiés » est le premier blogue francophone dédié aux fonds négociés en bourse au Canada. Suivez-nous aussi sur Twitter et facebook.

À propos de ce blogue

Ian Gascon est président de Placements Idema (www.idema.ca), un gestionnaire de portefeuille qui propose des solutions de placements personnalisées, à faible coût et utilisant des fonds négociés en bourse (FNB). «Les FNB démystifiés» est le premier blogue francophone dédié aux fonds négociés en bourse au Canada et Placements Idema est la première société au Canada à avoir lancé un service en ligne de gestion de portefeuille, maintenant mieux connu sous le terme «robot-conseiller».

Ian Gascon

Blogues similaires

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.