Au boulot!

Offert par Les Affaires


Édition du 12 Avril 2014

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Édition du 12 Avril 2014

C'est une vague libérale qui a balayé le Québec pour former un gouvernement majoritaire. À court terme, il y aura une période de transition : changement de chaises, transmission de dossiers... Par la suite, les libéraux devront faire vite.

Il y a urgence à poser des gestes concrets pour que le Québec ne soit plus à la traîne. Le nouveau gouvernement travaillera «pour que le Québec soit un leader dans la fédération canadienne», a affirmé Philippe Couillard dans son discours de victoire. On le souhaite. Dans la province, la croissance du PIB (réel) devrait se chiffrer à 1,7 % en 2014, selon Desjardins Études économiques. Comparativement, on attend une croissance de 2,2 % pour l'ensemble du Canada et de 2,1 % pour les économies avancées.

Le Parti libéral du Québec (PLQ) a fait des promesses, et les attentes sont grandes. Le PLQ devra introduire un crédit d'impôt pour la rénovation, hausser les dépenses en infrastructures, relancer le Plan Nord, mettre en place une stratégie maritime... Un ministre délégué aux PME devrait aussi être nommé. Il faudra également suivre de près le programme des gazelles, lancé en grande pompe par le gouvernement Marois, qui visait à accompagner 300 PME pour en faire nos géants économiques de demain. Plus de 500 candidatures ont été déposées. Que va faire le PLQ avec ce dossier qui a suscité beaucoup d'espoirs ? À suivre.

Le nouveau gouvernement de M. Couillard devra démontrer un fort leadership, mais les entrepreneurs devront toujours faire leur part.

À ce chapitre, notre manchette tombe à point nommé. Le Québec est en retard dans le secteur de l'épicerie en ligne. Si l'industrie d'ici ne bouge pas, d'autres le feront à sa place. Pour l'instant, la guerre se déroule principalement sur le terrain, dans les épiceries «de brique et de mortier». C'est une guerre de format, d'expérience et de fidélisation. Mais il se dessine une autre bataille... virtuelle, alors que le géant américain Amazon a décidé de se lancer dans la vente de produits d'épicerie. Au-delà du défi technologique, la vente en ligne ouvre un champ infini de possibilités en marketing : des listes d'achat personnalisées, des coupons de réduction encore plus ciblés, des comparaisons de produits, et l'accès à une foule de données que tous risquent de s'arracher.

Il ne reste plus qu'à s'activer pour profiter de cette manne avant que d'autres ne prennent la place. C'est comme en politique : tout est maintenant dans l'exécution.

Géraldine Martin
Éditrice adjointe et rédactrice en chef,
Groupe Les Affaires
geraldine.martin@tc.tc

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