Il m’arrive souvent de me demander comment je pourrais encore mieux contribuer et diffuser le message, que pour être un leader inspirant qui suscite l’engagement de ses collaborateurs, il est essentiel d’inspirer confiance. Quel est le meilleur moyen d’inspirer confiance ? En étant cohérent. Comment s’assurer d’être cohérent (même dans nos incohérences) ? Entre autres en choisissant d’être et agir de façon authentique. Comment s’exerce-t-on à l’authenticité ? D’abord la connaissance et la conscience de soi.
Ainsi, pour paraphraser le professeur Laurent Lapierre : « On dirige comme on est ». On accepte que nos valeurs, nos motivations, nos croyances, nos préjugés, nos talents et nos dérailleurs fassent de nous un leader humain très loin du super héros. Par contre, on développe une confiance en soi et aux autres qui nous permet de s’entourer de collaborateurs aux valeurs, aux motivations, aux croyances, aux préjugés, aux talents et dérailleurs différents des nôtres, pour qu’ensemble nous soyons le super héros tant souhaité.
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Très souvent, les gestionnaires et les professionnels sont d'accord avec les principes énoncés plus haut sans toutefois se mettre en action pour faire émerger en eux les changements nécessaires pour être et agir en leaders authentiques inspirants.
J’ai été agréablement surprise de trouver dans un article de Margaux Rambert une invitation à revenir à la base de ce qu’implique être un leader : être en relation avec soi pour être ouvert aux autres.
Cet article fait écho un article sur le rôle et les compétences du coach professionnel des temps modernes écrit par François Normandin rédacteur en chef adjoint de la Revue Gestion (HEC-Montréal).
- «Connais-toi toi-même» Socrate nous rappelle qu’être un leader implique de bien connaître son principal instrument de travail c’est-à-dire soi-même.
- Le doute selon Descartes nous invite à apprécier le fait de douter car il nous permet d’être davantage vigilant et nous permet de prendre des risques en ayant prévu comment les mitiger.
- «On n’aime personne que pour des qualités empruntées», Pascal nous invite à s’interroger sur une question fondamentale : Pourquoi voulons-nous être des leaders si ce n’est que par passion pour les gens avec qui nous aurons le privilège de collaborer ?
- «Le cœur est le lieu du courage quand l’âme est le lieu où se trouve la raison», Platon quant à lui nous propose de faire émerger le courage managérial en qui réalisant les objectifs organisationnels dans le respect des valeurs qui supportent chacune de nos actions.
- Le principe de l’universalité de Kant implique que le leader sert une cause qui est généralement plus grande que lui.
- «Vous n’êtes en vie que par la prise de conscience de ce qui vous entoure à l’instant présent, c’est-à-dire du fait que la nature qui vous entoure est vivante». Épicure nous rappelle l’importance de gérer dans l’instant présent et Aristote nous rappelle à quel point se projeter dans le futur est source d’angoisse tant pour le leader que pour ses collaborateurs.
Dans quelle mesure les grands philosophes vous inspirent-ils à mettre en place des moyens efficaces pour développer une plus grande conscience et connaissance de vous-même et des autres ?
Bonne semaine !
