(Photo: Shutterstock)
Je veux d’abord vous partager ma gratitude d’avoir été plus de 4 200 personnes à lire et partager sur les différents réseaux sociaux mon dernier article paru sur ce blogue : Je voudrais démarrer ma pratique d’affaires mais…. On dit dans le milieu des blogueurs que ce chiffre est l’équivalent d’un « best seller ». Merci !
Parfois, l’idée de devoir recommencer paralyse notre passage vers l’action. On a beau savoir rationnellement que ce n’est pas vraiment un recommencement mais bien une suite à notre chemin de vie, notre ressenti, nos doutes et nos croyances peuvent nous faire percevoir un changement d’emploi, un déménagement, l’arrivée d’un nouveau patron ou le début d’une nouvelle relation personnelle comme un fardeau dont on n’avait pas besoin… celui de recommencer… à zéro…
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Comment passer outre ce sentiment de lourdeur et parfois même de découragement ? En le vivant pour vrai !…Vous êtes nostalgique de comment s’était dans le temps ? Avant ce changement organisationnel, avant la nouvelle procédure, avant ce nouveau système informatique, avant quand on pouvait faire, être ou avoir ceci ou cela ?
Une émotion ou un sentiment ne disparaitra pas en niant son existence. Je vous invite à oser vous « asseoir » dans ce sentiment, à le vivre… et à vous poser les quatre questions suivantes :
- Qu’est-ce qui faisait que cette situation était si belle, agréable, intéressante, plus facile ?
- Écrivez ces éléments sur une feuille. Relisez à voix basse vos réponses. Est-ce que c’est si vrai que cela ou vous embellissez la réalité depuis qu’elle fait partie de vos souvenirs ?
- Peu importe, qu’est-ce que vous pouvez reprendre de la situation passée pour l’apporter avec vous dans la nouvelle situation ? (car votre expérience de vie est toujours présente en vous)
- Qui peut vous aider à transposer les éléments décrits à l’étape 3 dans la situation présente ou à venir ?
J’ai une pensée pour tous ces réfugiés syriens qui arrivent au Canada actuellement. Ils doivent accepter de recommencer… Nous sommes privilégiés de pouvoir faire partie des « qui » qui pourront les accompagner à mettre en œuvre ce qu’ils appréciaient de leur vie en Syrie avant la guerre pour l’adapter à leur nouvelle vie.
Je lisais ce matin une citation de circonstance (traduction libre) : « Devenez amis avec des personnes qui n’ont pas votre âge. Sortez avec des personnes dont la langue maternelle n’est pas la même que la vôtre. Apprenez à connaître quelqu’un qui ne vient pas de votre milieu. C’est comme cela que l’on voit le monde. C’est comme cela que l’on évolue. »
2016 est à nos portes… Certains ressentiront une certaine nostalgie à l’idée de dire « adieu » à 2015… D’autres seront enthousiastes à l’idée de démarrer la nouvelle année… Dans tous les cas, je vous souhaite de vivre intensément ces sentiments et émotions pour que vous puissiez accepter de recommencer pour continuer.
