Temps de miser sur ces sociétés de vitamines ?

Publié le 13/02/2012 à 09:28, mis à jour le 13/02/2012 à 09:28

Temps de miser sur ces sociétés de vitamines ?

Publié le 13/02/2012 à 09:28, mis à jour le 13/02/2012 à 09:28

Près de 69 % des 55-64 ans font usage de vitamines ou de minéraux comme suppléments nutritifs. Or, aux États-Unis seulement, le nombre d'individus âgés de plus de 55 ans devrait passer de 77 à 98 millions, d'ici 2020. Photo : Bloomberg

Serait-il temps d'ajouter un peu de vitamines à son portefeuille ?

La question nous est venue à l'esprit, il y a quelques jours, à la suite de la lecture d'une intéressante analyse de Gabelli & Company.

Le potentiel du secteur des suppléments alimentaires est rapidement saisissable.

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Près de 69 % des 55-64 ans font usage de vitamines ou de minéraux comme suppléments nutritifs. La proportion grimpe à 75 % chez les 65 ans et plus. Or, aux États-Unis seulement, le nombre d'individus âgés de plus de 55 ans devrait passer de 77 à 98 millions, d'ici 2020. Ajoutons maintenant la croissance potentielle dans les pays émergents, avec le développement de ces économies et l'augmentation du revenu disponible de plusieurs ménages.

L'un dans l'autre, le Nutrition Business Journal estime que les ventes mondiales au détail de suppléments alimentaires devraient passer de 86 à 109 milliards de dollars américains. C'est une croissance annuelle composée de 6 % par année, jugée modérée par Gabelli, et qui ne devrait pas s'arrêter là.

Comment aborder le secteur ?

Pas si simple. La définition de «supplément alimentaire» est large. Elle vise à la fois :

> les vitamines (A, B, C, etc.) ;

> les herbes (échinacée, ginseng, etc.) ;

> les minéraux (calcium, magnésium, zinc) ;

> la nutrition sportive (poudres, bars énergétiques, boissons avec créatine, etc.) ;

> les mets de remplacement (poudres, liquides nutritifs) ;

> les suppléments spécialisés (glucosamine, mélatonine, etc.).

Toutes ces catégories ne croîtront pas à la même vitesse. Ainsi, aux États-Unis, de 2005 à 2010, les ventes d'herbes ont annuellement augmenté de 2,9 %, tandis que celles de suppléments spécialisés ont à chaque année crû de 8,6 %. Gabelli prévoit que la croissance des ventes de produits spécialisés devrait continuer à être dominante, tout comme celle des produits destinés aux sportifs.

Qui jouer ?

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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