Spin, spin, spin !


Édition du 15 Novembre 2014

Spin, spin, spin !


Édition du 15 Novembre 2014

EBay qui essaime PayPal, Time Warner qui fait de même avec Time, Hewlett-Packard qui se scinde en deux. Spin, spin, spin, la mode est aux spin-off ces jours-ci sur Wall Street, et les rendements sont étonnants.

Si la tendance se maintient, ce sont 62 sociétés qui, à la fin de 2014, auront procédé à des essaimages aux États-Unis, selon la firme Spin-off Research. Un record depuis 2000.

Avant de tenter de cerner l'origine de l'explosion, quelques explications sur ce qu'est un spin-off.

Essentiellement, il s'agit d'amener sur le marché boursier une ou plusieurs filiales qui ne s'y trouvaient pas. L'opération n'a pas de conséquence fiscale pour la société mère, ni pour la nouvelle entité publique.

D'ordinaire, 100 % des actions de la nouvelle entreprise sont distribuées aux actionnaires de la société mère sous forme de dividende. Il arrivera de temps à autres toutefois que la société mère se réserve une participation dans la nouvelle entité.

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

Blogues similaires

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.

Shopify: prochaine victime de la malédiction boursière canadienne?

BLOGUE INVITE. Shopify est-elle différente des Nortel, Research in Motion, Valeant, Barrick Gold et autres?