Prix de l'or: l'histoire de l'ours et des requins


Édition du 22 Novembre 2014

Prix de l'or: l'histoire de l'ours et des requins


Édition du 22 Novembre 2014

Où s'en va le prix de l'or ?

Les gold bugs, ces ardents défenseurs du métal jaune, sont plutôt silencieux ces jours-ci.

La dernière fois qu'on en a aperçu un, c'était il y a un peu plus d'un an, à l'automne 2013.

John Ing, de Maison Placements Canada, était convaincu que la glissade de l'or était sur le point de prendre fin. Le métal allait rebondir à 2000 $ US l'once en fin d'année, et, attachez bien votre tuque, toucher les 10 000 $ US plus tard !

Son argumentaire allait ainsi.

L'assouplissement quantitatif mené par la Réserve fédérale américaine (Fed) est une bombe à retardement. L'opération permet de faire flotter l'économie en faisant grimper l'endettement des ménages et des administrations publiques.

Le service de la dette américaine ne représente que 0,9 % du PIB des États-Unis, le plus bas niveau en 50 ans. Une situation intenable. Lorsque le taux d'intérêt des obligations cinq ans du gouvernement retournera à sa moyenne historique (près de 6 %), ce service pourrait coûter 600 G$ US par année, plus que tout autre programme fédéral, à l'exception de la sécurité sociale. Trouble garanti en vue, disait M. Ing.

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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