Pouliot - Quel est le plan de match de Jean Coutu?

Publié le 10/07/2013 à 09:38, mis à jour le 10/07/2013 à 15:11

Pouliot - Quel est le plan de match de Jean Coutu?

Publié le 10/07/2013 à 09:38, mis à jour le 10/07/2013 à 15:11

BLOGUE. Jean Coutu pourrait-il être vendu à Metro? Ceux qui entretenaient encore des espoirs auront été déçus par l'assemblée annuelle de mardi. Ceux qui se demandent comment le groupe peut encore générer de la croissance seront par contre intrigués.

Lorsqu'en conférence de presse on a demandé à François-Jean Coutu si l'entreprise pourrait être vendue, il a fait une allusion à la LNH et aux échanges qui y ont lieu. Le milieu financier est peu rendu comme cela, a-t-il dit en substance. Plusieurs acteurs ne cherchent qu'à construire des scénarios pour provoquer des situations.

Il a raconté avoir joué quelques fois au golf avec Éric Laflèche, le grand patron de Metro, mais parce qu'ils sont au même club. Et cela ne change rien, Jean Coutu n'est pas à vendre.

La réponse n'est pas venue comme une surprise. En assemblée, quelques minutes auparavant, il était déjà bien visible qu'une vente n'était pas dans les cartons.

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Jean Coutu père, qui est toujours président du conseil, a assez longuement discuté du projet de nouveau centre de distribution et siège social à Varennes. Un investissement de 190 M$, qui doit être réalisé d'ici 2016.

Il a insisté sur le fait que pas un employé ne perdrait son emploi, et qu'on y transférerait le centre sportif et la garderie. Les intentions étaient assez clairement exprimées. Personne n'ira publiquement garantir des emplois s'il a l'intention de vendre. Parce qu'un acheteur chercherait évidemment après coup à en éliminer pour obtenir des synergies.

Si Jean Coutu n'est pas à vendre, où s'en va-t-il?

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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