Pouliot - Attention Montréal, SNC-Lavalin glisse vers Londres

Publié le 21/01/2013 à 09:33, mis à jour le 21/01/2013 à 09:33

Pouliot - Attention Montréal, SNC-Lavalin glisse vers Londres

Publié le 21/01/2013 à 09:33, mis à jour le 21/01/2013 à 09:33

BLOGUE. La restructuration de la haute direction annoncée vendredi par SNC-Lavalin, et saluée par quelques analystes, devrait être reçue avec prudence au Québec. Attention Montréal, SNC-Lavalin glisse vers Londres.

Premier élément de surprise du communiqué de presse: Patrick Lamarre, le vice-président Énergie mondiale, remet sa démission.

Monsieur Lamarre est le fils de l'ancien grand patron Jacques Lamarre. Ses fonctions l'amenait à résider en Ontario, là où sont notamment les réacteurs Candu. Depuis le départ de Pierre Duhaime, il n'en était pas moins la dernière figure emblématique québécoise au Bureau de direction de l'entreprise.

SUIVRE SUR TWITTER: F_POULIOT

Ce bureau compte actuellement 13 membres, plus deux postes à pourvoir. Il s'y trouve encore cinq Québécois d'origine et un Québécois d'adoption.

Ce n'est pas une absence totale de représentation, mais les postes occupés par des gens d'ici ne sont pas nécessairement les plus stratégiques du groupe (un est aux ressources humaines et un autre au contentieux).

Le départ de monsieur Lamarre n'a pas été expliqué, l'entreprise se bornant à indiquer qu'il quittait pour des raisons personnelles.

Il est aventureux de présumer des motifs de départ d'un dirigeant en temps ordinaire. Avec tout le brouillard éthique qui entoure SNC-Lavalin ça l'est encore plus cette fois.

Le plus préoccupant reste à venir

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

Blogues similaires

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.

Shopify: prochaine victime de la malédiction boursière canadienne?

BLOGUE INVITE. Shopify est-elle différente des Nortel, Research in Motion, Valeant, Barrick Gold et autres?