Particulièrement lorsqu'il s'est amené au micro pour se plaindre du manque de lumière et de l'absence d'un lutrin, disant qu'il ne parvenait pas à lire ses documents en raison de l'aménagement bancal des lieux.
Un actionnaire a ouvertement manifesté son mécontentement.
-Mais quel est ce malotru!, s'est écrié Yves Michaud, en enjoignant le président à le rappeler à l'ordre.
Ce qui fut fait, alors qu'au même moment, comme par enchantement, la lumière augmentait d'intensité dans la salle.
Ce devait être le premier et le dernier gain de la journée de monsieur Michaud.
Là où il a perdu, mais aurait dû gagner
Sa plus importante défaite restait malheureusement à venir.
Il y a quelques jours, Yves Michaud a déposé une plainte à l'Office de la langue française dans laquelle il demande que Metro ajoute un accent aigu sur la seconde lettre de son appellation. Le terme "metro" n'existe qu'uniquement en anglais fait-il valoir.
La direction de Metro soutient quant à elle que l'appellation n'est ni française, ni anglaise, qu'elle est sa marque de commerce depuis toujours, et que, conséquemment, elle n'est pas en violation de la loi.
C'est ici que s'arrête la rigolade, et que l'on a plus de difficulté à suivre le raisonnement de Metro.
Il ne s'agit pas d'en faire tout un plat. Mais il est vrai que Metro est l'un des fleurons et un symbole de Québec inc. Où serait le mal à franciser son nom au Québec?
Il y aurait évidemment des coûts à tout cela, mais toutes les enseignes n'ont pas à être modifiées du jour au lendemain.
Les motifs historiques sont bien expliqués. Il suffirait de dire que l'on entend remplacer graduellement ses bannières dans le temps lorsque les occasions se présenteront, et ce afin de les rendre encore mieux adaptées au paysage linguistique québécois.
Ce serait en plus un bon coup de… "marketing".
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