Les titres anti-hackers

Offert par Les Affaires


Édition du 21 Février 2015

Les titres anti-hackers

Offert par Les Affaires


Édition du 21 Février 2015

Pourquoi les incidents de sécurité augmentent-ils ?

La réponse simple, écrit l'analyste, est qu'il n'y a pas de réponse simple.

> Les incidents augmentent parce que les enjeux financiers sont importants, comme en fait foi la hauteur des pertes associées à chaque attaque.

> Des pays commencent en parallèle à utiliser la cyberattaque comme outil de guerre économique.

> Les opérateurs de la menace ne sont plus des ados installés dans leur sous-sol, mais des détenteurs de diplômes spécialisés.

> Il n'a jamais été aussi facile de lancer des logiciels malveillants (malware).

Et ainsi de suite.

Quel est le potentiel du secteur ?

Une question difficile, à laquelle Gartner tente de répondre.

Dans une récente mise à jour d'une étude sur le sujet, la maison estime que, sur l'horizon 2013-2018, les investissements en sécurité informatique dans les entreprises devraient grimper à un rythme annuel composé de 8,3 %. Vu autrement, c'est dire que le marché pourrait grimper de près de 50 % sur quatre ans et atteindre plus de 97 G$ US en 2018.

Faut-il jouer le secteur ? Et quoi jouer ?

Ce n'est pas si évident. Les cyberattaques de 2014 ne sont pas passées inaperçues sur les marchés et les titres antipiratage se négocient à des multiples assez élevés.

La moyenne de l'univers de RBC Marchés des Capitaux est à 28 fois le bénéfice par action 2014 et la médiane, à plus de 23 fois.

Matthew Hedberg entrevoit quand même quelques occasions intéressantes. Dont il revient à chacun d'évaluer le risque. On n'est personnellement jamais partant pour ce genre d'investissement, qui est difficile à comprendre.

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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