Gaz naturel : le moment pourrait être venu de vendre à découvert

Publié le 29/01/2012 à 20:42, mis à jour le 30/01/2012 à 10:38

Gaz naturel : le moment pourrait être venu de vendre à découvert

Publié le 29/01/2012 à 20:42, mis à jour le 30/01/2012 à 10:38

BLOGUE. C'est toute une dégringolade qui frappe le marché du gaz naturel. Le moment d'y entrer ? Il se pourrait : en vendant à découvert...

D'abord, une parenthèse. Pour ceux qui sont moins initiés, une vente à découvert consiste à vendre au marché l'action d'une société qu'on ne possède pas. Le courtier prendra l'action dans un autre compte, la vendra, mettra l'argent reçu dans le vôtre, et vous aurez l'obligation de lui rendre l'action à un certain moment. Concrètement, si vous avez vendu le titre à 10 $, vous recevez les 10 $. Après une chute à 6 $, vous le rachèterez au marché, et vous rendez alors l'action au courtier. La différence de 4 $ restera dans vos poches.

C'est ainsi qu'on procède lorsqu'on veut faire de l'argent et qu'on anticipe la baisse du cours d'un titre. On peut aussi jouer sur les options, mais c'est un peu plus compliqué.

Le risque est que, plutôt que de fléchir, le titre se mette à grimper. Il n'y a alors théoriquement aucune limite de perte, puisqu'une action peut monter indéfiniment. On dit théoriquement car, à moins d'être dans un état comateux, il est probable que l'on se couvrira (en rachetant l'action) avant qu'il n'y ait trop de dégâts.

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L'opération semble simple, mais pour différents motifs, elle est rarement utilisée par le particulier. Certains la considèrent amorale, d'autres craignent la perte infinie, ce qui n'est pas non plus un super motif.

Il est vrai cependant qu'il n'est pas aussi simple de trouver des situations où la vente à découvert se présente comme une évidence. On verra souvent des secteurs ou des sociétés surévalués, mais c'est aussi souvent le propre de ceux-ci d'enfler encore davantage. Les situations de surévaluations peuvent durer des années.

Le pari du gaz

Voici cependant que se dessine une situation intéressante.

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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