François Pouliot: Pourquoi il pourrait être temps d'acheter TVA

Publié le 03/10/2010 à 19:52, mis à jour le 04/10/2010 à 09:28

François Pouliot: Pourquoi il pourrait être temps d'acheter TVA

Publié le 03/10/2010 à 19:52, mis à jour le 04/10/2010 à 09:28

analyse. Quebecor, BCE et Shaw Communications doivent-elles être autorisées à conserver exclusivement leurs contenus pour le sans-fil, ou doit-on les forcer à les rendre accessibles aux concurrentes comme Telus, MTS, SaskTel et Eastlink ?

La question a été particulièrement débattue au cours des derniers jours, après la présentation de Telus devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) pour réclamer des règles qui ne permettent pas de préférence indue.

Shaw est venue expliquer aux autorités de réglementation qu'elle n'avait pas l'intention de se servir des contenus de Canwest à des fins exclusives pour ce qui est du sans-fil. En acquérant le diffuseur, elle paraît plutôt vouloir lutter contre de nouveaux sites Internet comme Apple TV et Hulu, qui risquent à long terme de devenir d'importants rivaux pour les câblodistributeurs.

Cependant, BCE ne cache pas vouloir utiliser certains contenus du réseau de télévision CTV à des fins exclusives. Les deux principaux motifs : attirer des abonnés à son service sans fil et se placer à l'abri de la hausse de prix du contenu vidéo sur le marché (le coût des acquisitions vidéo grimpent de 10 % par an). BCE avait déjà négocié une exclusivité pour les Jeux olympiques, ce qui semble avoir donné de bons résultats.

Bonne stratégie?

Ca reste à voir. À première vue, l'adhésion à un service sans fil semble davantage une question de prix.

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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