Affaire PKP: le Conseil de presse aurait éclaté

Publié le 28/10/2014 à 18:54

Affaire PKP: le Conseil de presse aurait éclaté

Publié le 28/10/2014 à 18:54

Quelle sera la suite?

Depuis le dépôt de la motion de la CAQ, les choses ne cessent de se compliquer.

Il semble de plus en plus que l'on devra aller dans une nouvelle commission parlementaire sur l'encadrement du quatrième pouvoir.

Il y a quelques jours, nous émettions la suggestion de créer un surintendant des médias qui pourrait enquêter à l'interne sur des allégations d'intrusion déontologique inadéquate dans le travail journalistique lorsque des questions d'intérêt public sont en jeu.

Le Conseil de presse, un tribunal d'honneur, n'a pas la force nécessaire pour assumer cette fonction. Les entreprises de presse ne sont en effet pas forcées de le reconnaître et peuvent faire défection à tout moment.

Il ne s'agit pas de nier au propriétaire le droit de déterminer ses contenus, mais d'installer un pouvoir de surveillance qui, par sa seule présence, n'aurait vraisemblablement pas à intervenir très souvent.

Peut-être cette suggestion est-elle trop compliquée d'application.

Si tel est le cas, et malgré toutes les réticences que l'on peut avoir avec la vente des actions, il est difficile de voir où se trouve une autre option.

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À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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