Les sables bitumineux peuvent-ils devenir des actifs échoués?

Publié le 18/10/2019 à 08:00

Les sables bitumineux peuvent-ils devenir des actifs échoués?

Publié le 18/10/2019 à 08:00

(Photo: Getty Images)

BALADO GÉOPOLITIQUE – Dans la foulée à la lutte au réchauffement climatique, des investisseurs liquident leurs placements dans les énergies fossiles. Cela augmente le risque que ces dernières deviennent des actifs échoués, c’est-à-dire des actifs qui perdent de la valeur en raison de l’évolution du marché, comme les lignes fixes dans les télécommunications avec l’avènement de la téléphonie mobile. Au Japon, dans le secteur du charbon, on parle d’un potentiel d’actifs échoués évalués à 71 milliards de dollars américains. Dans ce contexte, les sables bitumineux de l’Alberta sont-ils à risque?

 

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À propos de ce blogue

Dans son analyse Zoom sur le monde, François Normand traite des enjeux géopolitiques qui sont trop souvent sous-estimés par les investisseurs et les exportateurs. Journaliste au journal Les Affaires depuis 2000 (il était au Devoir auparavant), François est spécialisé en commerce international, en entrepreneuriat, en énergie & ressources naturelles, de même qu'en analyse géopolitique. François est historien de formation, en plus de détenir un certificat en journalisme de l’Université Laval. Il a réussi le Cours sur le commerce des valeurs mobilières au Canada (CCVM) de l’Institut canadien des valeurs mobilières et il a fait des études de 2e cycle en gestion des risques financiers à l’Université de Sherbrooke durant 15 mois. Il détient aussi un MBA de l'Université de Sherbrooke. François a réalisé plusieurs stages de formation à l’étranger: à l’École supérieure de journalisme de Lille, en France (1996); auprès des institutions de l'Union européenne, à Bruxelles (2002); auprès des institutions de Hong Kong (2008); participation à l'International Visitor Leadership Program du State Department, aux États-Unis (2009). En 2007, il a remporté le 2e prix d'excellence Caisse de dépôt et placement du Québec - Merrill Lynch en journalisme économique et financier pour sa série « Exporter aux États-Unis ». En 2020, il a été finaliste au prix Judith-Jasmin (catégorie opinion) pour son analyse « Voulons-nous vraiment vivre dans ce monde? ».

François Normand