Blogue.Les Bourses ont rebondi lundi le 28 novembre, après sept séances de recul et après la pire semaine de l’Action de Grâce depuis 1932 aux États-Unis, avec une perte de 4,4 %.

La remontée de 2,9 % de la Bourse américaine aujourd'hui, est la meilleure pour le lundi suivant l’Action de Grâce depuis 1941, mais elle manque tout de même de conviction.

En fait, le S&P 500 est revenu à son cours d’il y a une semaine, de 1193.

Le scepticisme prévaut encore malgré les espoirs suscités par des rumeurs évoquant un assouplissement de la position de l'Allemagne sur le rôle de la Banque centrale européenne (BCE) et des mesures d'aide à l'Italie, pour endiguer la crise.

L’enthousiasme initial concernant les ventes du week-end de l’Action de Grâce s’est estompé aussi. Les observateurs ont été nombreux à dire que la hausse rapportée de 16 % des ventes à un nouveau record de 52,4 milliards de dollars américains, provient en fait d’un sondage des intentions d’achat, qui embellit la réalité.

Le comportement des obligations du Trésor américain et des titres des banques n'appuie pas non plus la remontée des actions et indique que les investisseurs restent sur leurs gardes.

Le rendement des obligations américaines de 10 ans est retombé sous la basse de 2 %, lundi le 28 novembre. Normalement, un retour en force des investisseurs vers les actions aurait fait reculer la valeur marchande des obligations et aurait fait remonter leur rendement.

Les titres bancaires américains n’ont pas mené la charge non plus, dans le rebond. Leur gain de 2,9 % ne fait qu’accoter celui de l’Indice, sans plus, comme le démontre la courbe de l'action Bank of America ci-haut.