Les rares occasions sont parfois hors des sentiers battus

Publié le 05/06/2015 à 15:35

Les rares occasions sont parfois hors des sentiers battus

Publié le 05/06/2015 à 15:35

Pour les amateurs de titres sous-évalués, sept ans de marchés haussiers rendent la tâche plus difficile.

Si les gains boursiers soulèvent plusieurs titres déjà en portefeuille, il est néanmoins de plus en plus ardu de repérer des occasions intéressantes puisque les titres à la baisse se concentrent dans le secteur des ressources ou encore offrent des perspectives incertaines.

Il faut donc gratter un peu plus que d’habitude pour dépister des occasions de placement hors des sentiers battus et s’armer de patience.

Au Québec, où l’indice Morningtar Québec Banque Nationale s’est apprécié gagné 7% depuis le début de l’année par rapport au gain de 2,5% de l’indice S&P/TSX, la besogne de débusquer des titres bon marché est encore plus ardue.

Stephen Takacsy, de Gestion d’actifs Lester, est l’un de ces gestionnaires opportunistes qui aiment miser sur des titres méconnus, sous-évalués ou boudés pour ajouter du rendement à un noyau de titres plus stables.

Le produceur de vins la famille Beutel: Diamond Estates

L’engouement pour les payeurs de dividendes a fait grimper le titre peu connu du producteur de vins Andrew Peller (Tor., ADW.A, 16,84$) qu’il détient.

Malgré ses sommets répétés, le gestionnaire n’a pas l’intention d’encaisser ses gains dans le titre qui a doublé depuis son achat en 2011.

La société ontarienne vient de dévoiler des résultats annuels record et d’augmenter son dividende de 7%.

«Ce type d’entreprise familiale est géré pour le long terme et verse aussi de bons dividendes, ce qui procure un rendement tangible peu importe les fluctuations servies par la Bourse», dit-il.

M. Takacsy a aussi acheté d’autres actions d’un autre petit producteur ontarien de vins Diamond Estates Wines & Spirits (DWS, 0,125$), lors d’un récent placement privé de 3M$. Cet achat porte son intérêt à 5% de la société de la famille Beutel.

Avec sa valeur boursière de 13M$, ce titre à micro-capitalisation loge dans la portion plus «audacieuse » de son portefeuille.

Maintenant que la société a consolidé une série d’acquisitions depuis 5 ou 6 ans, elle prend de l’expansion», indique M. Takacsy.

Le produit du placement privé financera notamment un nouveau magasin sur son vignoble et un nouvel effort de marketing.

Le titre n’est pas cher si la société et ses marges augmentent comme prévu d’ici 2016. «Ce genre de société vinicole est rare en Bourse. Magnotta a fermé son capital, tandis que Vincor est passé aux mains du géant Constellation», rappelle le gestionnaire.

Savaria a 36 M$ pour financer ses projets 

 

À propos de ce blogue

La Sentinelle de la Bourse se veut un blogue pour les investisseurs qui s¹intéressent aux rouages de la Bourse et aux marchés financiers. Son objectif : surveiller et débusquer des repères financiers pertinents pour prendre le pouls des Bourses et ainsi mieux aiguiller les décisions de placement de l¹investisseur.

Dominique Beauchamp
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