Les baby-boomers et leurs enfants à la rescousse
La démographie devrait aussi favoriser la Bourse, même si les baby-boomers vieillissants deviendront plus prudents.
M. Belski croit en effet que les dividendes que procurent les actions deviendront une source de rendement plus attrayante aux yeux des baby-boomers, face aux rendements anémiques des obligations.
La cohorte qui suit, les adultes de 30 à 39 ans, sont très nombreux et devrait aussi devenir une source d’acheteurs pour les actions.
Les actions encore malaimées
M. Belski déboute un autre mythe. La Bourse reste encore bien mal aimée des investisseurs, malgré le retour des investisseurs aux actions,
Les investisseurs américains ont acheté environ 24 milliards de dollars de fonds communs d’actions par mois en moyenne depuis un an, un total qui s’apparente à celui d’avant la crise de 2007.
« Certains craignent que le retour tardif des petits investisseurs signale que le mouvement haussier tire à sa fin. Or, la répartition moyenne en actions, notamment de la part des caisses de retraite, reste bien en deça de la moyenne à long terme de 45 % et des sommets de 1987, 2000 et 2007, », note-t-il.