BLOGUE. L’appétit pour les revenus réguliers et les solutions de rechange aux rendements anémiques des obligations ne dérougit pas et l’industrie financière offre toujours de quoi rassasier les investisseurs.
Actuellement, les investisseurs soumettent en plus un nouveau problème à leur conseiller : ils veulent éviter des pertes dans les titres à revenu fixe causées par la hausse des taux, mais ne sont pas prêts à aller en Bourse.
Ils cherchent donc des titres à revenu fixe qui offrent soit un rendement supérieur à celui des obligations gouvernementales et qui présentent aussi une échéance plus courte, ce qui les rend moins sensibles à la hausse des taux.
La demande des investisseurs individuels est telle que Pat Chiafelo, analyste principal des fonds à la Financière Banque Nationale, publie un bulletin énumérant 14 fonds négociés en Bourse (FNB) qui investissent dans des obligations de sociétés, des titres à taux variable ou même des prêts aux entreprises.
Ces FNB, qui se négocient en Bourse comme des actions, prélèvent des frais annuels qui varient de 0,15 à 0,90 %.
Mise en garde
L’analyste émet toutefois une mise en garde pour que les investisseurs comprennent bien qu’en essayant de diminuer l’impact de la hausse des taux sur leurs obligations gouvernementales, ils s’exposent à des risques de crédit.
Le risque existe bel et bien que les émetteurs des obligations ou que les créanciers soient incapables de verser leurs intérêts et de rembourser leur capital, à l’échéance, ce qui n’est pas le cas des obligations des gouvernements.
La valeur marchande des obligations de sociétés varie aussi en fonction de la capacité financière des entreprises à honorer leurs obligations. Le taux de défaut sur les obligations de sociétés est actuellement très faible, sur une base historique, mais pourrait remonter un jour.
Deux nouveaux fonds