Des participants du World Business Forum
Jour 1 de la 10e édition du World Business Forum à NYC. Le thèm : "Je suis un créateur d’histoires" (I am a story maker). On nous présente des gens qui écrivent l’histoire de leur vie plutôt que de la laisser écrire par d’autres. Et d’autres qui observent les gens qui les étudient et en tirent de conclusions.
Le professeur Adam Grant fait partie de ceux qui observent les «faiseurs d’histoires» et qui en tirent des conclusions. Il est professeur à la Wharton School of Business. Mais il est surtout connu pour son best-seller «Le triomphe des généreux».
Adam Granr pose la question suivante : «En quoi nos interactions avec les autres déterminent-elles notre succès? »
Nos interactions avec les autres définissent aussi l’histoire que l’on écrit. Certains individus écrivent des histoires heureuses. D’autres, des histoires malheureuses.
Si vous voulez que votre entreprise fasse partie de celles où il s’écrit plus d’histoires heureuses que malheureuses,voici quatre conseils d’Adam Grant.
4 secrets des organisations à l’histoire heureuse
1-Débarrassez-vous des preneurs. Il existe trois types d’individus : les preneurs, les donneurs et les équilibreurs. Les preneurs grimpent vite, mais ils tombent aussi vite. Les donneurs réussissent moins à court terme - parce qu’ils investissent trop dans les autres et pas assez en eux. Mais ils sortent souvent victorieux à moyen et long terme. Les équilibreurs atteignent un plateau. Ils ne donnent que lorsqu’ils peuvent recevoir. Ils voient donc leur succès limité par le fait qu’ils ne peuvent compter que sur ceux à qui ils ont fait des faveurs ou à qui ils sont susceptibles d’en faire. Pour que votre organisation soit un foyer d’histoires heureuses, il ne suffit pas d’embaucher plus de donneurs. C’est contre-productif si vous ne vous débarrassez pas des preneurs. Un seul preneur peut causer plus de dommages qu’une armée de donneurs. Le preneur installe un climat de paranoïa qui incite les donneurs à e retirer et cesser de donner.
2-Ne visez pas trop grand.Les petits gestes de générosité sont plus accessibles que les grands et peuvent avoir des retombées importantes sur le moral, la créativité et la productivité. Par exemple, permettre à deux personnes de votre réseau de se rencontrer prend peu de temps, mais cela peut changer le cours de leur carrière.
3-Revoyez votre système de récompenses. Il ne suffit pas d’inciter les employés à se montrer généreux les uns envers les autres et envers l’organisation. Il importe aussi d’éliminer les barrières à la générosité. Mettre l’emphase sur le succès individuel, ne récompenser que les performances des individus, n’incite pas à aider ses collègues. Assurez-vous de mettre en évidence l’effort collectif.
4- ncouragez les employés à demander de l’aide. On ne peut aider que les gens qui ont besoin d’aide. Si personne ne manifeste ses besoins, il devient difficile pour les donneurs de se manifester. Le leader doit donner l’exemple en sollicitant lui-même l’aide de son personnel. Il montre ainsi que ce n’est pas une preuve de vulnérabilité ou d’incompétence. Certaines organisations stigmatisent ceux qui reconnaissent leurs limites et récompensent ceux qui se présentent comme tout-puissants. Dans une telle culture, les donneurs ne peuvent fleurir. Ils ne se sentent pas utiles. Ils cessent de donner.
Je vous laisse sur cette réflexion d’Adam Grant« Soyez la vague qui soulève tout le navire ». Voilà la prémisse à une belle histoire.
