BLOGUE. La désindustrialisation a une conséquence directe: le chômage. “Lorsque l’entreprise s’arrête, la ville s’éteint”, écrit le conseiller en communication et opinion publique Alain Renaudin, sur le site Atlantico ( merci @renevillemure de m’avoir mis sur cette piste).
Mais si, en plus d’affaiblir les villes, la délocalisation affaiblissait aussi les marques et les entreprises, soulève Alain Renaudin? Le vin de Bordeaux, la porcelaine de Limoges, le champagne de Reims… peut-on les imaginer fabriqués ailleurs? C’est un peu comme si l’agneau de Charlevoix ne grandissait plus à Charlevoix…
Marques virtuelles, marques fantômes, marques transparentes… sommes-nous moins attachés aux marques parce que leurs usines ne font plus partie de notre paysage quotidien? Parce que nous n’en voyons plus les bâtiments en nous rendant au travail le matin?
Alain Renaudin en est convaincu. Il estime que nous sommes moins fidèles aux marques - nous “zappons” d’une marque à l’autre – depuis que le production a été délocalisée au loin.
Il existe un mouvement , en Amérique aussi bien qu’en Europe, pour ramener la production. Mais, il ne faut pas se leurrer. Il n’y aura pas de “mondialisation inversée” massive. Et, celle qui aura lieu ne se déroulera que dans les États et les régions les plus pauvres.
Alors, comment “ré-incarner” les marques alors que les usines ne font plus partie du paysage quotidien de leurs clients?