[Photo : Bloomberg]

BLOGUE “Qu’est-ce que le progrès?” "Y survivrons-nous?"

"Avons-nous atteint le point des "rendements décroissants" du progrès?"

“Peut-on encore associer progrès et croissance?”

“Combien de temps pourrons-nous encore affirmer que le progrès signifie “plus”… de profits, de ventes, de villes, d’entreprises, de produits ?”

“Si les sept milliards d’humains sur Terre ont le même niveau de vie que vous et moi, comment fournirons-nous à la demande? Quelle seront les conséquences pour la planète?”

Voilà les questions que soulève le documentaire “Surviving progress” (une co-production Québec/États-Unis, Martin Scorsese, Denise Robert, ONF, …) présenté en salles depuis samedi soir.

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Je l’ai vu le jour de son lancement. Et je vous le recommande. Si vous lisez mon blogue et que vous naviguez sur le site lesaffaires.com, c’est que la chose économique vous intéresse. Ce documentaire est donc pour vous. Et ce, peu importe votre religion économique… parce que nous partageons tous la même planète.

Il aura fallu quatre ans aux réalisateurs Mathieu Roy et Harold Crooks pour concrétiser ce projet colossal. Chapeau! Ce film devait être fait.

Inspiré du best-seller de Ronald Wright “A short history of progress”, ce film de 1h26 a été tourné sur plusieurs continents ( Afrique, Asie, Amérique du sud). Voici quelques intervenants: Jane Goodall, Ronald Wright, Stephen Hawking, Simon Johnson, Robert Wright, Vaclav Smil, Colin Beavan.

En gros, il évoque la fin de l’abondance telle que nous l’avons connue depuis des décennies.

Le concept de “piège du progrès” (progress trap) est omnipresent tout au long du film. Il réfère au cul-de-sac du “toujours plus”, des besoins infinis dans un monde “fini”.

Ce documentaire n’est pas parfait. La fin s’avère sombre, très sombre. Parfois biaisée. Mon conjoint est sorti avec une impression fataliste, comme si tout était perdu d’avance. Que la situation était irréversible. Ce n’est pas le cas.