BLOGUE. Hier, je vous ai parlé du bras-de-fer entre Pharmaprix et le gouvernment de l'Ontario parce que celui-ci exige une baisse de 50% du prix des médicaments génériques qu'il rembourse. Cela, bien sûr, pour contrôler ses dépenses, donc son déficit.
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Aujourd'hui, la guerre est ouverte. Pharmaprix a réduit les heures dans 7 de ses établissements de London ( la circonscription de la ministre de la Santé à l'origine de cette loi) et dans deux autres, le comptoir de pharmacie est carrément fermé tandis que le reste du magasin demeure ouvert. À partir d'aujourd'hui aussi, Pharmaprix exige des frais pour la livraison de médicaments aux habitants de London.
La ministre dénonce le fait que Pharmaprix prend ses clients "en otage". Comment jugez-vous cette stratégie? Pareil coup d'éclat était-il nécessaire? Le citerons-nous dans quelques semaines comme un bon ou un mauvais coup?
Pour ma part, je ne crois pas que cette tactique soit soutenable à moyen terme. Cette guerre de tranchées doit être courte et mener à une autre stratégie plus réfléchie. J'imagine qu'en coulisses les lobbyistes affutent leurs armes pour la seconde riposte. Enfin, je l'espère.
À suivre.