Je croyais que le taux de chômage était la bête noire, l’ennemi numéro 1 à abattre?
“¨Pour chaque dollar rapatrié, zéro cent a été dirigé vers des dépenses en capital, de la R-D, du recrutement ou des hausses salariales”, affirme Kristin Forbes, prod d’économie à la faculté de management Sloan du MIT et conseillère de Bush à l’époque.
Hum…
C’est tout de même étrange: voilà des mois qu’on nous répète que les enterprises sont assises sur des montagnes d’argent qu’elles refusent de dépenser, parce que ce n’est pas le bon moment, elles attendent… Combien de fois Obama s’est-il adressé aux pdg pour leur demander de délier les cordons de leur bourse pour le bien commun des États-Unis?
Mais ils ne bronchent pas. Et voilà que, tout à coup, les pdg du Fortune 500 seraient prêts à dépenser sans compter leurs profits étrangers qu’ils rapatrieront pour une chanson.
Hum…
La question: Obama a-t-il le choix? N’est-il pas un peu, beaucoup, coincé? Les États-Unis ont-ils tellement besoin d’argent qu’il faut fermer les yeux et céder à cette demande opportuniste de la part des enterprises et de leurs lobbyistes?
Embêtant… D’un côté, il y a les principes. Et, de l’autre, le principe de réalité.
Que feriez-vous à la place d’Obama?
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