De quoi les leaders des pays émergents discutent-ils entre eux?

Publié le 11/09/2012 à 10:55, mis à jour le 11/09/2012 à 10:57

De quoi les leaders des pays émergents discutent-ils entre eux?

Publié le 11/09/2012 à 10:55, mis à jour le 11/09/2012 à 10:57

Par Diane Bérard

BLOGUE. Aujourd’hui débute le Forum économique mondial des "nouveaux champions". Jusqu’à jeudi, les leaders émergents du monde des affaires et de l'économie sont réunis à Tianjin, en Chine. En marge de la réunion annuelle de Davos, il se tient chaque année deux autres Forums économiques mondiaux : l’un en Chine et l’autre dans les Émirats Arabes Unis.

De quoi discutent les leaders émergents à Tianjin ?

1-D‘une nouvelle définition de la compétitivité

-plus inclusive « La compétitivité ne se résume pas à la capacité d’attirer du capital étranger, déclare le président Kagame du Rwanda, elle se traduit aussi par des villes « durables » où il fait bon vivre. Nous n’attirerons pas de gens de talents si nos villes ne sont pas agréables. »

La Chine aussi bien que l’Inde ont glissé dans le classement mondial de la compétitivité. Embouteillages gigantesques, pannes d’électricité, corruption, bureaucratie, il n’est pas toujours agréable ni facile de vivre dans ses pays. Et ce, même si les occasions d’affaires ne manquent pas.

-plus nuancée : on a beaucoup évoquer la nécessité de collaborer, surtout entre les régions du sud. L’Asie avec l’Asie. Les États africains entre eux. Vous avez peut-être entendu parler de la croissance du commerce sud-sud. L’atelier sur la compétitivité confirme cette réalité. De plus en plus, les pays émergents estiment qu’une partie importante de leur avenir passe par la collaboration entre eux. Et par la spécialisation. Les participants ont évoqué l’importance de trouver leur propre avantage concurrentiel. Pourquoi? Pour éviter d’entrer en conflit avec leurs homologues et de se heurter à des mesures protectionnistes.

Depuis 1979, le Forum économique mondial a publié 33 classements annuels de la compétitivité. Au fil de ans, on a procédé à trois changements majeurs de méthodologie pour s’ajuster aux nouvelles réalités économiques et sociales mondiales. Nous sommes peut-être à l’aube d’un autre de ces changements.

2-Le défi de l’autre classe moyenne

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