L'édifiice du parlement à Brasilia
BLOGUE. Me voilà à Brasilia depuis douze heures. (Pour ceux que ça intéresse, je n'ai pas fermé l'oeil une minute pendant mon vol de nuit.) La 15e conférence internationale contre la corruption ne débutant que demain, j’en profite pour faire connaissance avec les participants et les conférenciers. Et prendre le pouls de la ville.
Brasilia compte 2,6 M d’habitants et… 1,4 M de voitures. Il n’y a pas de stationnement souterrain, ce qui rend l’abondance de voitures encore plus évidente. Cette ville est née en 1000 jours, juste à temps pour son inauguration le 21 avril 1960. Le gouvernement a déplacé la capitale de Rio de Janeiro à Brasilia pour deux raisons : favoriser le développement du centre du pays et cesser le crêpage de chignon entre Rio de Janeiro/Sao Paulo.
Brasilia est une ville planifiée. Elle a la forme d’un avion, ou d’un oiseau, selon que vous êtes romantique ou pragmatique. Autour d’une allée centrale ( Eixo monumental) qui compte 12 voies - six dans chaque direction, ce qui exige une conduite sportive- sont répartis différents quartiers thématiques : les banques, les hôtels, les résidences privées, etc. Tous les ministères sont alignés le long d’Eixo monumental qui se termine par un ravissante explanade. Pour s’y retrouver, il suffit de repérer la Torre de TV. C’est ce que je fais.