Bérard - La menace qui plane au-dessus des banques américaines

Publié le 21/06/2013 à 08:37, mis à jour le 21/06/2013 à 10:28

Bérard - La menace qui plane au-dessus des banques américaines

Publié le 21/06/2013 à 08:37, mis à jour le 21/06/2013 à 10:28

Par Diane Bérard

BLOGUE – Si vous détenez des titres de grandes banques américaines, vous n’aimerez pas ce qui suit. Le gouvernement américain songe à doubler la taille des réserves exigées pour les grandes institutions financières.

Les Accords de Bâle ont fixé les exigences internationales à 3%. C’est-à-dire qu’une institution financière doit conserver des réserves équivalentes à 3% de ses actifs. Aux États-Unis, depuis deux décennies, on applique plutôt de la règle du 4%. La rumeur veut que les autorités réglementaires songent à hausser cette proportion à 6%. Pour rencontrer cette nouvelle cible, plusieurs banques devront suspendre le paiement de dividendes pour quelques trimestres.

Les plus extrémistes parlent même de hausser la proportion de réserves exigée à 10%, voire 15%. Le lobby bancaire, ainsi que de nombreux analystes, estiment que de tels niveaux auraient un effet désastreux sur l’économie en limitant considérablement la capacité de prêt des banques.

On discute aussi de la méthode de calcul des actifs. Que faut-il inclure ? Et aussi de la pondération selon le risque. Pour l’instant, tous les actifs n’ont pas le même poids. Ainsi, un prêt corporatif vaut moins cher – parce que plus risqué – que des bons du gouvernements.

Énorme casse-tête

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