Photomontage Les Affaires
BLOGUE. Faut-il rémunérer les dirigeants en fonction de leurs attentes ou de leur mérite? Et, leur mérite, à quoi le juge-t-on? La divulgation obligatoire des salaires des cinq plus hauts dirigeants des sociétés publiques a-t-elle aidé ou nuit? Que penser du vote consultatif en matière de rémunération, utile?
Voilà quelques-unes des questions soulevées jeudi matin lors du dernier petit déjeuner de la saison de l’Institut des administrateurs de sociétés (IAS), qui s'est déroulé à Montréal.
Les conférenciers étaient Marie-Claude Boisvert, chef de la direction, Capital régional et coopératif Desjardins, John LeBouthillier, administrateur et ex-président d’IOC et André Perrault, fondateur de Perrault Conseil, conseiller en rémunération.
La divulgation obligatoire de la rémunération des dirigeants a-t-elle contribué à contrôler la spirale inflationniste?
«Non, l’objectif a été détourné, estime John LeBouthillier. Les dirigeants les plus rémunérés n’ont pas eu honte. Et les dirigeants moins rémunérés ont exigé de recevoir autant que leurs homologues mieux rémunérés.»
Qu’est-ce qu’une rémunération équilibrée ?