Fred Kiel, auteur de "Return on character, the real reson leaders and their companies win"
BLOGUE. On connaît déjà le ROI (return on investment) et le ROA (return on assets), il existe maintenant un nouvel acronyme lié au rendement : le ROC ou « return on character ». C’est une expression de Fred Kiel, auteur de l’ouvrage « Return on character, the real reason leaders and their companies win ». Le ROC est le rendement lié à la personnalité du pdg, c’est-à-dire à toutes ces compétences et habiletés que l’on qualifie généralement de « molles » (soft skill).
« Après le ROI et le ROA, voici une nouvelle mesure de rendement, le ROC ou "return on character", qui s'attarde à la personnalité du pdg. »
Fred Skiel a 75 ans, il a vu neiger. Si vous voulez en savoir plus sur lui, je vous recommande de regarder son TedXBGITalk "Psychopaths in the the C-Suite".
Fred Kiel a écrit "Return on character" pour « changer la façon dont on perçoit le leadership et les attentes que l’on nourrit envers les leaders ». Pour moi, ce livre tombe à point nommé. Il y a deux semaines, je participais à un panel lié au dévoilement du baromètre de la confiance, publié chaque année par la firme Edelman. Ce baromètre sonde le niveau de confiance des citoyens envers quatre institutions : le gouvernement, les médias, les ONG et les entreprises. L’animateur a posé la question suivante aux panélistes :
-« Que faudrait-il faire pour accroître le niveau de confiance des citoyens envers les entreprises? »
Ma réponse :
-« Revoir le processus et les critères de sélection des dirigeants et des membres du conseil. On continue de le choisir en fonction d’un monde qui n’existe plus. Les enjeux sont plus complexes, plus délicats, plus planétaires. Les citoyens sont plus informés, plus engagés, plus conscientisés. Les attentes envers les entreprises et leurs pdg ont grimpé d’un cran. »
C’est le thème du livre de Fred Kiel. Avec son équipe, il a rencontré des dizaines de pdg de 44 sociétés cotées en bourse aussi bien que de sociétés à but non lucratif. Il a examiné la performance financière de ces entreprises ainsi que la personnalité des dirigeants.
Comment mesure-t-on la personnalité d’un pdg?
