10 raisons pour lesquelles vous prenez de mauvaises décisions

Publié le 22/09/2015 à 15:35

10 raisons pour lesquelles vous prenez de mauvaises décisions

Publié le 22/09/2015 à 15:35

Par Diane Bérard

Comme employé, comme patron, comme membre de conseil d’administration, il nous arrive tous de prendre de mauvaises décisions. Celles-ci résultent de biais. J’ai regroupé les principaux biais en 10 catégories ( merci à Estelle Metayer de m’avoir pointée vers cette information). Je vous laisse identifier les vôtres. ;-)

Nos mauvaises décisions résultent...

1- du poids que l’on accorde aux informations

-On se fie trop à la première information que l’on entend. Elle devient la base sur laquelle on construit notre jugement ou que l'on mène une négociation. Par exemple, le premier chiffre proposé pour l'achat d'une entreprise n ‘est pas nécessairement le plus juste;

-on surestime l’importance des informations disponibles facilement;

-l’effet du survivant : on se concentre sur les succès, mais on en oublie tous ceux qui ont échoué et qui sont tombés dans l’oubli;

-l’effet «accident d’avion» : on a tous peur de mourir dans un accident d’avion, mais personne ne s’imagine frappé par un camion en traversant la rue. Bref, on s’attarde à ce qui fait le plus de bruit. Par exemple, les caractéristiques les plus tapageuses d’un produit ou d’un service nous portent à conclure que ce sera un succès. On en occulte les failles.

2- de l’attrait de la nouveauté

-On estime que les informations plus récentes sont nécessairement plus justes que celles collectées il a plus longtemps ;

-on estime qu’une innovation est automatiquement de meilleure qualité et plus avantageuse que la version précédente.

3- Du refus de la nouveauté

Nous refusons d’emblée ce qui est nouveau, car cela ébranle nos certitudes ou parce que cela nous forcerait à nous adapter.

4- De la pensée de troupeau

On conclut que si plusieurs personnes partagent la même opinion, celle-ci est probablement juste.

5- Du manque d’autocritique

Nous sommes très doués pour voir la paille dans l’œil du voisin, mais nous passons outre la poutre dans notre œil! Ne pas identifier les biais et les préjugés qui teintent nos choix nous empêche de prendre des décisions éclairées.

6- De l’aveuglement volontaire

-Nous ne retenons que les informations qui confirment nos idées préconçues.

7- De la suranalyse

On tient absolument à dénicher des tendances à partir d'événements qui n’ont aucun lien entre eux. Et on choisit d’investir, ou de désinvestir, en fonction de ces tendances qui n’en sont pas.

8- De la surinformation

Toute cueillette d’information atteint le niveau des rendements décroissants. Il faut savoir s'arrêter et éviter de recueillir de l’information sans importance qui ne produit que du « bruit de fond ». Car, celle-ci pourrait nous pousser dans la mauvaise direction. Elle pourrait nous inciter, par exemple, à surestimer certains éléments secondaires et à sous-estimer des éléments principaux.

9- Des autruches…

Nous avons tendance à ignorer les informations négatives qui pourraient nous forcer à prendre des décisions. Par exemple, les investisseurs ont tendance à ne pas regarder la valeur de leurs placements lorsque le marché pique du nez. Ceci peut les amener à intervenir trop tard.

10- Des catégories

La  génération X n’aime pas l’autorité. Les femmes n’aiment pas les chiffres, mais elles raffolent des vêtements. Les hommes n’aiment pas dépenser pour se vêtir, mais ils sont très à l'aise avec les chiffres.. Il est facile et pratique de créer des catégories et de  "stéréotyper les gens». Cela mène, bien sûr, à voir des occasions d’affaires où il n’y en a pas. Et à en louper d’autres.

 

 

 

 

 

 

 

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