2-«Il faut y aller d’un seul coup pour ne pas avoir à refaire l’exercice, c’est trop exigeant». Au contraire, vous augmentez vos chances en décortiquant votre projet en plusieurs petits projets et en effectuant plusieurs campagnes. La première campagne permet de bâtir votre communauté. Si vous avez bien fait votre travail, vos donateurs s’attacheront à vous et ils reviendront pour votre prochain projet. Et ils vous amèneront de nouveaux adeptes. Un exemple: en France, un jeune couple a décidé de faire la tournée des salles de cinéma indépendantes en Europe pour partir à la découverte du modèle de l’avenir. On se doute qu’ils veulent tirer un documentaire et un livre de cette équipée. Mais leur premier projet ne sollicite que du financement pour leur « road trip ».
3- Les donateurs cherchent de bonnes idées à financer. Faux! Ils cherchent de bons projets à financer. Une idée n’est pas un projet. Rendre accessible l’immobilier environnemental assorti d’économies d’énergie, c’est une idée. Construire un immeuble carboneutre c’est un projet.
9 conseils pour réussir sa campagne de financement participati
1- On bâtit sa notoriété d’abord, on lance sa campagne ensuite. Créez-vous une page Facebook, un blogue, une page d’entreprise pour attirer une petite communauté. Lorsque vous lancerez votre campagne, vous aurez de quoi alimenter la section « qui suis-je ? » et « qu’aie-je fait ? »
2- Pas de place pour l’amateurisme! Chaque mot, chaque image et chaque mise en page qui accompagne la description de votre projet sur une plateforme de financement participatif comptent. Non, les gens ne seront pas plus enclins à contribuer à votre projet si tout à l’air «fait maison». Il y a une différence entre sympathique et amateur. Il faudra donc investir ou vous trouver des amis compétents pour la rédaction, la vidéo, le marketing, etc.