Noël, Noël, Noël… c'est payant!

Publié le 15/12/2017 à 08:00

Noël, Noël, Noël… c'est payant!

Publié le 15/12/2017 à 08:00

Pour cette dernière chronique de l’année, je fais exprès pour répéter ce mot devenu presque tabou… On aime Noël. Noël reste magique et est signe de réjouissances et de cadeaux pour la plupart d’entre nous. Ah! les réunions de famille bien arrosées où l’on s’échange des cadeaux. Et tout cela n’est pas gratuit. Mais y a-t-il, après les besoins de base, une meilleure façon de dépenser son argent que pour avoir du plaisir ? Regardons quelques chiffres, justement pour s'amuser…

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Le mois de décembre constitue le plus gros mois pour l’ensemble des commerces au Canada. En décembre 2016, il s’est vendu pour plus de 14 milliards de dollars de marchandises chez les grands détaillants au Canada, excluant, pour une raison de confidentialité, le secteur automobile. Ce montant représente 37 % de plus que la moyenne des autres mois de l’année!

Y a pas à dire, Noël est magique pour les commerçants canadiens!

Ce sont les aliments et les boissons qui raflent la palme de ces dépenses avec plus du tiers du total. Dans cette catégorie, les boissons alcoolisées de même que les bonbons, confiseries et autres aliments à grignoter se vendent à raison de 54 % de plus que la moyenne du reste de l’année. Pas étonnant de voir autant d’abonnements dans les gyms en janvier…

Au second rang, avec la moitié du numéro un, vient la catégorie des vêtements, chaussures et accessoires qui font cependant un bond, en décembre, à 65 % de leurs ventes de plus que la moyenne des autres mois.

Vous trouvez que c’est beaucoup ? Le secteur des téléviseurs et de l'équipement audio et vidéo a réalisé, en décembre 2016, 149 % de plus – soit 2 fois et demi plus – que la moyenne de vente des autres mois. Le lait de poule fait encore mieux avec  1400 % d’augmentation! Et ce n’est pas le record… imaginez la vente d’arbres de Noël!

Parlant d’arbres de Noël…

Au Canada, le Québec est bon premier exportateur d’arbres de Noël dans le monde avec plus d’un million, soit plus de 60 % de l’exportation canadienne, destinée à 95 % aux États-Unis. Parmi les autres pays qui importent des arbres de Noël, saviez-vous qu’on y retrouve notamment quelques îles des Antilles de même que les Émirats arabes unis.

Le commerce en ligne auprès des commerçants canadiens, quant à lui, qui représente environ 4 % des ventes totales a vu ses chiffres augmenter de 55 % en décembre 2016 par rapport au reste de l’année.

Revenons à la bouffe…  À combien de kilogrammes de dinde, la consommation domestique atteint-elle au Canada dans une année ? 72 000 kg ou 72 tonnes métriques. Seulement 2 grammes par habitant! Une chance que les canneberges ont le vent dans les voiles avec leurs 63 500 tonnes produites en 2016. Où sont passées nos traditions  de Noël… et de l’Action de grâce ? J’écoute trop de films américains.

Parlant de l’Action de grâce, le Black Friday, ou vendredi fou, connaît des chiffres de ventes très élevés mais, à quelques exceptions près, les ventes de novembre sont inférieures à celles de décembre. Non, décidément, l’Action de grâce, qu’elle soit américaine ou pire, canadienne, n’est pas de taille avec Noël pour le commerce généré pendant leurs périodes respectives.

Bon assez parlé de chiffres. Je garderai mes vœux de bonne année pour ma première chronique de 2018. Alors, il ne me reste qu’à vous souhaiter un très JOYEUX NOËL (et j'appuie sur le mot) et un heureux temps des fêtes!

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À propos de ce blogue

Dany Provost possède une formation multidisciplinaire lui permettant d'avoir une vue d'ensemble d'une situation financière. Combinant l'actuariat, la fiscalité, le placement et une grande maîtrise de l'environnement Excel, son expertise lui a permis de développer plusieurs outils de modélisation complexes, notamment en optimisation fiscale et avantages sociaux. Il est directeur planification financière et optimisation fiscale chez SFL Expertise et est l’auteur des livres «Arrêtez de planifier votre retraite, planifiez votre plaisir» et «As-tu réglé ça?» Membre honoraire et expert désigné de l’Institut de planification financière, il est un collaborateur régulier dans les médias en plus d’être chroniqueur en fiscalité dans le journal Finance et Investissement.

Dany Provost