Les revers de fortune, ce n’est jamais très beau à voir, même lorsqu’ils se jettent sur des personnages détestables.
Vous vous rappelez de Raymond Malenfant, le tough de la Malbaie, et de la guerre qu’il a livrée au syndicat du Manoir Richelieu? Au faîte de sa gloire, l’impitoyable homme d’affaires valait des centaines de millions de dollars. Mais sa chute a été à l’image de son ascension: brutale. Je me souviens encore de cette image de lui, au fond du baril, dans un vieux pyjama, le visage mal rasé et les yeux hagards. On aurait dit l’ancêtre des Bougon.
Dov Charney n’est pas de cette espèce d’homme d’affaires vorace. Au contraire, au coeur de son modèle d’affaires, on retrouvait l’idée de fabriquer des vêtements à Los Angeles plutôt que chez des sous-traitants du tiers-monde, comme le faisaient ses concurrents. Vous aurez reconnu son entreprise: American Apparel. Il n’était pas moins controversé, on lui a souvent reproché ses publicités conçues pour mononcs libidineux, à l’orée de la porno juvénile.
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Cette ancienne vedette du monde des affaires est en disgrâce. L’entrée en Bourse, l’expansion chaotique et une gestion brouillonne de l’entreprise ont plongé celle-ci en eaux troubles. Si bien que son fondateur a été éjecté de la société par le conseil d’administration.
Aujourd’hui, le PDG déchu est engagé dans une acrimonieuse bataille judiciaire pour reprendre le contrôle de la société qu’il a fondée à Montréal à la fin des années 1980. Cet acharnement lui a coûté une fortune en frais d’avocats, tellement qu’il doit maintenant se défendre lui-même.
Outre sa luxueuse résidence de Los Angeles, Dov Charney n’a plus grand-chose. Bref, lui aussi a connu la descente.
Si la situation financière d’un millionnaire peut basculer de la sorte, imaginez ce qu’il en est pour nous, la plèbe de la classe moyenne! Cet article énumère quelques-unes des façons pour détruire sa santé financière. Je vais être honnête avec vous, il y en a trois qui s’appliquent à mon cas: je n’ai pas de budget, je cède souvent aux achats impulsifs et j’habite seul.
J’attire votre attention sur le point 4: ne pas faire assez d’argent peut nuire à votre situation financière. Plus qu'un truisme, c’est idiot comme observation. Les gens à faible à revenu n’auront jamais la possibilité de mettre leur richesse en péril, tandis que ceux qui disposent de cette option, s’ils s’en prévalent, peuvent toujours dire que c’est une question de revenu, mais on sait tous que le problème, ce sont les dépenses.
L’auteur identifie le divorce comme l’ennemi numéro du compte de banque. Il n’y a aucun doute là-dessus, c’est douloureux pour les finances, mais il est possible de contenir les dégâts en tenant les avocats à distance. Il manque plusieurs points à cette liste, dont un capital à mon avis: saboter la source de ses revenus.
Vous en parlerez à Raymond et à Dov.
Mythes et légendes urbaines au sujet de la voiture
Cet article relève quatre mythes qui ont la vie dure, il paraît. On y apprend que, non, une voiture rouge ne coûte pas plus cher à assurer. Ça me fait penser, mon bon pote a une Subaru rouge infestée par la rouille (affectueusement appelée la «Subarouille»). Si la couleur avait compté dans l’évaluation du risque, je me demande si la prime aurait baissé à mesure que la corrosion empiète sur la peinture.
On y apprend également que l’essence super ne fera pas mieux fonctionner votre voiture, à moins que ce soit un véhicule luxueux équipé d’un moteur particulier (je vous épargne les détails techniques). Il y a vraiment des automobilistes pour qui l’essence n’est pas assez chère? Ce que j’en déduis, c’est qu’il y a des gens qui abreuvent de super leur auto qui n’en a pas besoin sous prétexte que cela fait du bien au moteur, comme une sorte de Kombucha pour le char. Parmi eux, je parie qu’il y en a qui ressentent la différence en roulant sur l’autoroute. «Hoou, le beau ronron…»
Ça me fait penser à cette scène savoureuse, dans le film Les Voisins (co-écrit par Serge Meunier), où le personnage interprété par Serge Thériault répand de la pâte sur la portion en vinyle de son auto, en disant: «Ça nourrit le toit». Savoureux!
Pas de famille pour les Y
Quand les X ont été prêts à investir le marché du travail, il n’y avait pas de postes intéressants ou presque, tous étant occupés par l’abondante cohorte de boomers. Les Y, ou les jeunes de la génération du millénaire (1980-2000), rencontrent un autre problème. Ils ont du boulot, mais ils se butent à un marché immobilier complètement bouché! Les prix des maisons, qui a littéralement explosé ces 15 dernières années, sont hors de leurs moyens.
Dans cet article, on raconte que la place des premiers acheteurs n’a jamais été aussi basse depuis 30 ans sur le marché de l’immobilier américain.
Les Y canadiens n’ont pas la vie plus facile, particulièrement à Toronto et à Vancouver, mais aussi à Montréal. Le phénomène est tel que tous ces vigoureux jeunes adultes en âge de procréer retardent la famille, incapables de donner à leur éventuelle progéniture ce dont ils ont bénéficié durant leur enfance: une maison avec une cour arrière.
Il n’y a aucun doute, la dynamique de marché immobilier nuit à la fondation d’une famille. Non seulement les prix sont inabordables, mais la plupart des projets immobiliers favorisent le petit condo avec une ou deux chambres à coucher, rien pour accueillir les Plouffe!
Faudra-t-il prévoir un volet immobilier à nos politiques familiales?
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