Un ratio financier inutile, voire dangereux, le PEG


Édition du 08 Novembre 2014

Un ratio financier inutile, voire dangereux, le PEG


Édition du 08 Novembre 2014

Les investisseurs sont toujours à la recherche d'outils pour prendre de meilleures décisions et pour déceler de bons placements. Parmi ces outils, il y a tous ces ratios financiers qui servent à bien évaluer les entreprises, en particulier leur performance économique et leur valeur intrinsèque.

Au premier rang de ces ratios, il y a le ratio cours/bénéfices (RCB) qui donne une idée rapide de l'évaluation d'un titre. Le RCB comporte bien des nuances, mais il reste un outil important. Je ne peux en dire autant du ratio PEG (pour price earning to growth ou le ratio cours/bénéfice par rapport à la croissance), qui mesure la croissance des bénéfices par rapport au RCB.

Popularisé par Peter Lynch

Ce ratio date des années 1970, mais a été popularisé par Peter Lynch dans son premier livre One Up on Wall Street, publié en 1989. «Le RCB d'un titre bien évalué sera égal à son taux de croissance», a-t-il écrit. J'aimerais tant qu'investir soit aussi simple !

Revenons d'abord à ce qu'est ce ratio. Dans l'exemple cité de M. Lynch, ce titre aurait un PEG de 1. Autrement dit, le taux de croissance de ses bénéfices serait égal à son RCB. Par exemple, le titre 123 se vend à 22 fois ses bénéfices, alors que la société a une croissance de 22 % de ses bénéfices.

L'idée de base est qu'un titre qui a un PEG inférieur à 1 est peut-être ou probablement (selon vos sources) sous-évalué.

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