REER: où investir, votre dilemme cette année


Édition du 14 Février 2015

REER: où investir, votre dilemme cette année


Édition du 14 Février 2015

Pourtant, ils se feront dire que c'est trop risqué et qu'il faut diversifier, avec une bonne portion dans les titres à revenu fixe, etc. Ce message traditionnel est vrai, en théorie. Par exemple, si vous vous présentez devant moi, après avoir vendu votre entreprise pour 5 millions de dollars et que vous me demandez des conseils quant à votre répartition d'actifs, je vous conseillerai de bien répartir votre capital entre plusieurs catégories d'actifs, afin de minimiser vos risques, protéger votre capital et vous procurer un bon rendement.

Dans ce cas, votre argent est fait et votre objectif ne devrait pas être de devenir riche, puisque vous l'êtes déjà (à l'exception de certains entrepreneurs qui continuent de vouloir magnifier leur capital...).

Si je vous lance à la figure ce 100 % en actions, c'est que la Bourse est le placement le plus rentable à long terme de tous les actifs qui vous sont accessibles. Et c'est cela qu'il vous faut dans votre REER, en priorité, si vous voulez vous enrichir.

Le dilemme, spécialement cette année, c'est la proportion à investir au Canada par rapport à celle à investir aux États-Unis et à d'autres endroits dans le monde. D'ailleurs, c'est le thème de notre principal reportage dans le cahier Investir, en page i-2.

Ne pas se laisser influencer

D'une part, la Bourse américaine performe de façon supérieure depuis quelques années, ce qui a pour conséquence de vous attirer. Pendant ce temps, la Bourse canadienne, elle, répugne avec sa forte prépondérance en ressources naturelles, qui est un boulet pour les rendements.

Il y a un hic, car, en raison de la mauvaise performance canadienne et du déclin du prix des matières premières, notre dollar s'est fortement déprécié. Imaginez : pour acheter ces titres américains, si convoités, vous devez payer une prime d'environ 25 %. Ce qui signifie que votre contribution de 10 000 $ à votre REER ne peut acheter que pour moins de 8 000 $ US en titres américains. Que faire ?

Blogues similaires

Canada Goose : le coup de froid

Édition du 26 Janvier 2019 | François Pouliot

CHRONIQUE. Le Canada a bon nom à l'étranger. Utilisons-le pour tenter de donner du levier à nos produits. Bonne ...

Shopify: prochaine victime de la malédiction boursière canadienne?

BLOGUE INVITE. Shopify est-elle différente des Nortel, Research in Motion, Valeant, Barrick Gold et autres?

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.