Prédire, c'est difficile

Publié le 28/10/2009 à 07:51

Prédire, c'est difficile

Publié le 28/10/2009 à 07:51

Jeudi dernier, Microsoft a publié des résultats supérieurs aux attentes. J'ai jeté un coup d'oeil hier soir à ces résultats et également aux réactions des analystes (je sais, je suis en retard...).

Il y a environ 30 analystes financiers qui suivent Microsoft. On ne peut pas dire que c'est une petite société sans historique. En Bourse depuis 1986, la société est devenue un phare pour son secteur, qu'on l'aime ou pas.

J'ai été surpris de l'écart entre les prévisions et les résultats de Microsoft. Prenez ses profits : les analystes dans l'ensemble prévoyaient 2,8 milliards de profits nets alors qu'elle a réalisé près de 3,6 milliards dans son trimestre. C'est près de 800M$ US de différence, 28%.

Par exemple, Philip Winslow, analyste de Credit Suisse, s'est trompé d'un peu plus d'un milliard: il prévoyait 2,5 milliards!

Il avait publié une recherche sur ses prévisions de Microsoft la veille des résultats, expliquant ses attentes. Et quand je dis «il», je devrais préciser qu'ils sont cinq analystes chez Credit Suisse à suivre le titre.

Loin de moi l'idée de dénigrer le travail des analystes financiers, bien au contraire. Je veux tout simplement insister  jusqu'à quel point il est difficile de prévoir la performance des compagnies, même seulement quelques jours à l'avance, malgré les ressources qu'on peut y mettre.

Il ne faut jamais oublier ce fait.

Qu'en pensez-vous?

Bernard Mooney

 

 

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