Pour vous enrichir sans trop de risque

Publié le 13/10/2009 à 08:59

Pour vous enrichir sans trop de risque

Publié le 13/10/2009 à 08:59

Situation bizarre.

Ce week-end, l’hebdomadaire financier Barron’s a publié un entretien avec le gestionnaire Bill Miller des fonds Legg Mason. Ce dernier connaît un rebondissement spectaculaire cette année.

M. Miller termine l’entrevue en disant que le marché boursier dans les cinq à dix prochaines années verra un rally durable dans les titres «mega caps» de très grande qualité. «Vous pouvez acheter les meilleurs du marché et surperformer pendant de nombreuses années», conclut-il.

Voilà le point de vue de l’investisseur américain qui achète avec sa propre devise, sans se soucier de ses fluctuations.

Quelques heures auparavant, j’ai lu un commentaire en provenance de Bloomberg à l’effet que les investisseurs à l’extérieur des Etats-Unis achetaient les sociétés du S&P 500 à leur plus basse évaluation à jamais en raison de la baisse sensible du dollar US des sept derniers mois.

Ce que je trouve bizarre, c’est que cette semaine dans le journal, je mentionne cinq titres US intéressants de grande qualité pour les investisseurs frileux, c’est-à-dire ceux qui craignent de revenir en Bourse après le rebond impressionnant depuis mars.

Ma sélection reposait d’abord sur la prudence. Je me rends compte maintenant qu’en voulant offrir des sociétés d’une solidité à toute épreuve j’ai probablement recommandé les meilleures occasions si on tient compte du potentiel et des risques.

Bizarre, n’est-ce pas ?

Bernard Mooney

Blogues similaires

Canada Goose : le coup de froid

Édition du 26 Janvier 2019 | François Pouliot

CHRONIQUE. Le Canada a bon nom à l'étranger. Utilisons-le pour tenter de donner du levier à nos produits. Bonne ...

Shopify: prochaine victime de la malédiction boursière canadienne?

BLOGUE INVITE. Shopify est-elle différente des Nortel, Research in Motion, Valeant, Barrick Gold et autres?

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.