Mooney: Superbe année pour Bill Miller

Publié le 17/01/2013 à 09:34, mis à jour le 17/01/2013 à 11:56

Mooney: Superbe année pour Bill Miller

Publié le 17/01/2013 à 09:34, mis à jour le 17/01/2013 à 11:56

Bill Miller, gestionnaire du fonds Legg Mason Capital Management Value Trust [Photo : Bloomberg]

BLOGUE. Le Wall Street Journal vient de déclarer Bill Miller meilleur gestionnaire de 2012, consacrant le retour de cet investisseur après des années difficiles.

En 2012, le fonds Legg Mason Capital Management Opportunity Trust, géré par M. Miller, a réalisé un rendement de 40,7%, plus du double de celui de l’indice S&P 500. En 2011, ce fonds avait perdu plus de 30%.

Bill Miller est devenu célèbre pour avoir battu le S&P 500 pendant 15 années consécutives (de 1991 à 2005) comme gestionnaire du fonds Legg Mason Capital Management Value Trust qu’il ne gère plus depuis avril 2012. Après 2005, le Value Trust a moins bien fait que le S&P 500 cinq années sur six.

L’Opportunity Trust est un plus petit fonds que M. Miller gère depuis plusieurs années loin des projecteurs, un peu comme un hedge fund. L’an dernier, il a profité de la forte reprise des titres des fabricants de maisons et également des sociétés financières (au 31 décembre, il avait 38% de son capital dans ce secteur).

Bill Miller n’a pas peur de ramer à contre-courant, ce qui explique les mouvements erratiques de son fonds. Autant les fabricants de maisons ont bien fait l’an dernier autant ils ont nui à sa performance en 2011.

En 2012, parmi les constructeurs, Pulte a explosé de 188%, KB Home de 135% et Lennar de 97%.

Ses plus importantes participations

Blogues similaires

Canada Goose : le coup de froid

Édition du 26 Janvier 2019 | François Pouliot

CHRONIQUE. Le Canada a bon nom à l'étranger. Utilisons-le pour tenter de donner du levier à nos produits. Bonne ...

Shopify: prochaine victime de la malédiction boursière canadienne?

BLOGUE INVITE. Shopify est-elle différente des Nortel, Research in Motion, Valeant, Barrick Gold et autres?

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.