Mooney: On parle trop des profits!

Publié le 09/10/2012 à 09:06, mis à jour le 09/10/2012 à 09:06

Mooney: On parle trop des profits!

Publié le 09/10/2012 à 09:06, mis à jour le 09/10/2012 à 09:06

Blogue. La saison de la publication des bénéfices trimestriels commence mardi. Et si vous ne savez pas que les sociétés américaines publieront des profits en baisse pour leur troisième trimestre (la première depuis 2009), vous avez été absent de la planète depuis plusieurs semaines.

Des médias comme Bloomberg, Reuters, Wall Street Journal, New York Times, en ont parlé récemment. La très grande majorité des stratèges, autant au Canada qu’aux États-Unis, en ont fait l’élément central lié aux perspectives à court terme des Bourses.

Lors de la plupart des conférences auxquelles j’ai assisté la semaine dernière à Chicago, dans le cadre du World MoneyShow, les présentateurs en ont parlé, la plupart sur un ton inquiétant.

J’en ai tellement entendu parler que j’estime que, pour une fois, on parle trop des profits. Ce qui peut paraître bizarre pour quelqu’un comme moi qui se dit investisseur à long terme.

Ce que je trouve curieux, c’est qu’il me semble qu’on parlait moins des bénéfices lorsqu’ils étaient en forte croissance! En fait, on en parlait, mais d’abord pour souligner le fait qu’il était normal qu’ils rebondissent après avoir disparus en 2008-09 et ensuite pour mettre en évidence la relative faiblesse des revenus, l’insoutenabilité des marges bénéficiaires, etc.

Bref, on n’y a jamais vraiment cru. Ils étaient nombreux les gens à s’attendre, ouvertement ou secrètement, à ce que l’économie américaine retombe rapidement et les bénéfices des sociétés avec.

Le marché haussier ne fait que commencer

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