Blogue. Il me semble que si j’étais dirigeant de Bombardier, je serais gêné ce matin!
Bombardier, avec Alstom, a finalement décroché le contrat des trains pour le métro de Montréal, sans appel d’offres. Un contrat de 1,3 milliard de dollars.
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Ce qui me frappe c’est que la plupart des gens semblent satisfaits malgré deux énormités. D’abord, tous semblent d’accord que le gouvernement du Québec paie plus cher à Bombardier. Appelons ça la prime québécoise.
D’autre part, on semble aussi d’accord que ce dossier soit réglé (ce qui n’est pas le cas car il faut s’attendre à une réaction internationale), même si l’absence d’appel d’offres est injustifiable.
Il est certain qu’on peut comprendre que le Québec donne un coup de pouce à son leader Bombardier, son fleuron de jadis. Mais au point d’accepter ouvertement de payer plus cher et sans appel d’offres?
Dites-moi comment réagirait Bombardier si elle se faisait faire ce coup en Europe?
S’il est vrai qu’on paie environ un million de dollars par voiture trop cher, cela signifie un «cadeau» de 500M$ à Bombardier. Supposons que ce chiffre est trop élevé de moitié, on parle tout de même de 250M$.
Comment justifier une telle prime payée par un gouvernement qui baigne dans le rouge?
Il me semble que le gouvernement du Québec aurait dû être plus ferme avec Bombardier-Alstom, pour payer moins cher.
Bernard Mooney
