Expliquer la mauvaise performance

Publié le 29/08/2012 à 09:19, mis à jour le 29/08/2012 à 09:55

Expliquer la mauvaise performance

Publié le 29/08/2012 à 09:19, mis à jour le 29/08/2012 à 09:55

BLOGUE. Lorsque vient le temps d’expliquer une erreur, les individus sont vite tentés de trouver des excuses. Les investisseurs ont cette même tentation.

En effet, il est vrai que les marchés financiers ont été difficiles depuis 2000. On ne peut passer sous silence des événements historiques comme l’implosion de la bulle techno et la crise financière de 2008-09. Certes.

Mais il faut aussi, en tant qu’investisseur qui veut s’améliorer, apprendre à se voir froidement pour s’évaluer objectivement. C’est la seule et unique façon de progresser.

Or, si j’avais à pointer du doigt la plus grave erreur des investisseurs c’est leur tendance de transiger trop. Il est difficile d’avoir des données spécifiques concernant les individus, mais celles touchant les professionnelles sont fracassantes.

En effet, le taux de roulement des portefeuilles des gestionnaires de fonds communs d’actions aux États-Unis a augmenté de façon dramatique depuis plusieurs décennies. Durant les années 1950, le taux de roulement moyen était inférieur à 20% (ce qui signifie qu’en moyenne un titre est conservé pendant cinq ans). En 2002, selon Morningstar, on a atteint le sommet de tous les temps, soit un taux de roulement de 134%.

Pour les 10 ans terminés le 31 décembre 2011, le taux de roulement moyen a été de 101%! Ce qui signifie qu’en moyenne, les gestionnaires de ces fonds conservent un titre moins d’un an.

Blogues similaires

Canada Goose : le coup de froid

Édition du 26 Janvier 2019 | François Pouliot

CHRONIQUE. Le Canada a bon nom Ă  l'Ă©tranger. Utilisons-le pour tenter de donner du levier Ă  nos produits. Bonne ...

Shopify: prochaine victime de la malédiction boursière canadienne?

BLOGUE INVITE. Shopify est-elle différente des Nortel, Research in Motion, Valeant, Barrick Gold et autres?

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.