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Pour ma dernière chronique avant la pause estivale, j'ai pensé vous lancer un défi pour les deux prochains mois dans le but de faire de vous un meilleur investisseur.
Avant, faisons le point rapidement sur les marchés à la mi-année. Jusqu'à maintenant en 2014, les rendements réalisés sont intéressants. Cela, bien qu'ils donnent toujours l'impression d'être chancelants et sur le point de baisser (les «experts» prédisent une correction depuis au moins décembre 2013).
Au moment d'écrire ces lignes, l'indice S&P 500 s'est apprécié de 5,5 %, et au Canada, l'indice S&P/TSX a encore mieux performé avec un gain d'environ 9 %. Il s'agit là de rendements fort acceptables, pour à peine six mois, après la performance biblique de 2013 et dans un contexte où les titres à revenu fixe offrent des rendements très faibles.
Les conditions fondamentales demeurent favorables. Les taux d'intérêt sont très bas, ce qui témoigne de la politique «accommodante» de toutes les grandes banques centrales du monde. De plus, les pressions inflationnistes restent faibles, ce qui laisse entrevoir le fait que les taux pourraient être encore déprimés pendant quelques années.
La croissance économique est toujours au rendez-vous, malgré un rythme qui déçoit. Toutefois, ce qui déçoit l'économiste rassure l'investisseur. La croissance relativement faible diminue en effet les risques de surchauffe.
De plus, les bénéfices des entreprises et leurs dividendes continuent de croître, permettant la poursuite des politiques pour enrichir les actionnaires (rachats d'actions et hausses des dividendes versés). Là encore, il y a de la place pour l'amélioration, plusieurs stratèges se plaignant du faible rythme de progression des profits. C'est vrai, mais la tendance reste à la hausse.
Enfin, les signes inquiétants de sommet ne sont pas présents, à savoir la surévaluation évidente et l'exubérance des investisseurs.