Car la réalité, en une phrase, c'est que toutes les conditions sont réunies pour que la hausse des marchés boursiers, amorcée en 2009, se poursuive. Regardons donc les éléments fondamentaux.
D'abord, l'économie américaine, coeur et moteur de l'économie mondiale, est saine, grâce à une croissance qui s'accélère. Au troisième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) des États-Unis a été révisé à la hausse, à un rythme annuel de 3,9 %. Cela devrait lui permettre de dépasser les 2,2 % de 2013, et probablement d'augmenter la cadence encore en 2015. Une croissance du PIB dans la fourchette de 3,2 % à 3,5 % est ainsi possible aux États-Unis en 2015.
Cette confiance s'appuie sur plusieurs éléments, comme le fait que malgré tout ce qui s'écrit sur les taux d'intérêt et la politique monétaire, les taux demeurent très bas. Ils ont même continué de baisser récemment, à cause de la dégringolade des prix pétroliers.
Au moment d'écrire ces lignes, les obligations gouvernementales américaines de 10 ans ont un rendement d'à peine 2,3 %. En passant, contre toute attente, le marché obligataire a connu une année exceptionnelle en 2014, ce qui est vraiment spécial à ce stade du cycle boursier.