Trop, c'est comme pas assez : Marcel Leboeuf renonce à certaines publicités

Publié le 06/03/2010 à 00:00

Trop, c'est comme pas assez : Marcel Leboeuf renonce à certaines publicités

Publié le 06/03/2010 à 00:00

Y a-t-il une limite au nombre de publicités que peut faire un porte-parole ? À voir aussi souvent la bouille de Marcel Leboeuf, on croirait que non. Détrompez-vous !

" Vous faites combien de publicités exactement ? " avons-nous demandé à M. Leboeuf. Éclats de rire au bout du fil : " Trop au goût de certains. Mais rassurez-vous, vous me verrez moins souvent sous peu. "

Le comédien et conférencier dit vouloir se concentrer sur son contrat avec Remax, toujours en négociation. Une sage décision, si on se fie aux commentaires des experts.

Selon le relationniste Jean Gosselin, il est assez courant que des athlètes s'associent à plusieurs entreprises à la fois, mais c'est plutôt rare chez les artistes. " Ils sont en général prudents. Ils veulent soit préserver leur image, soit respecter leurs convictions ", dit-il.

" Promouvoir trop de produits en même temps nuit à la crédibilité du porte-parole, plus qu'à celle des marques annoncées ", explique François Carrillat, professeur de marketing à HEC Montréal. Le danger : passer pour un porte-parole motivé par l'argent.

Marcel Leboeuf affirme ne pas faire une fortune avec ses publicités, qui comptent pour le tiers de ses revenus. Le comédien reconnaît cependant être trop présent. " Je me suis un peu piégé moi-même ", dit-il. Les occasions se sont multipliées, souvent au sortir d'une de ses conférences.

Il aimait les colliers de Pur Noisetier, entreprise dont il est actionnaire minoritaire. Il trouvait tout naturel d'annoncer des produits dérivés de la forêt, sa passion, avec Sapino. En ce qui concerne Usinex, l'entreprise a donné une maison à la Fiducie de Recherche sur la Forêt des Cantons-de-l'Est, fondée par M. Leboeuf. En échange, ce dernier a offert de faire gratuitement des publicités. Cette entente prendra fin sous peu. " Ils ont très bien compris la situation ", assure M. Leboeuf.

Le comédien évoque un autre problème de taille : la fréquence à laquelle sont diffusées les publicités, un élément hors de son contrôle. " J'ai même déjà vu un bloc publicitaire où je jouais dans les trois annonces ! " C'est ce qui l'a amené à abandonner Sapino il y a un an.

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