Portes ouvertes sur le Web

Publié le 08/06/2013 à 00:00

Portes ouvertes sur le Web

Publié le 08/06/2013 à 00:00

Alors que Street View permet d'arpenter le monde entier sans quitter sa chaise, voilà que Google pousse sa technologie plus loin. Exit les murs, la brique et le mortier, l'internaute peut maintenant visiter l'intérieur des commerces avec sa souris.

Plusieurs façons permettent de pénétrer dans les entreprises. Dans Street View, vous n'avez qu'à suivre la petite flèche qui pointe vers le commerce pour y entrer. Encore que l'option de téléportation est disponible, par un simple clic sur l'image qui apparaît dans le moteur de recherche, sur la page Facebook du commerçant ou sur son site officiel (même en version mobile).

Si rien ne vaut un service et un accueil personnalisé pour enchanter sa clientèle - potentiellement fidèle - la solution de rechange virtuelle offre néanmoins certains bénéfices. «C'est un avantage concurrentiel qui permet de gagner du temps et de familiariser les gens à un environnement», explique Tommy Fafard, de Virtuo360, l'un des rares Québécois certifiés par le géant californien pour offrir ce service.

«La visite virtuelle rassure les gens, affirme Dominique Touchette, coordonnatrice aux communications chez Énergie Cardio, un client de Virtuo360. Ils peuvent voir et comparer nos centres sur le Web, et c'est ce qui nous différencie.»

Réduire les déplacements se traduit par un gain de temps pour les consommateurs et pour les entreprises. «Certains commerces, comme les clubs privés, utilisent notre service pour séparer les curieux des clients potentiels, poursuit M. Fafard. Les clients qui se satisfont de la visite en ligne ne font pas perdre de temps aux employés pour découvrir les installations.»

Le commerce B2B y trouve également son compte. «Nos clients potentiels, qu'ils se trouvent en Chine ou au Mexique, peuvent remarquer que nos installations répondent à leurs normes sans même mettre les pieds chez nous», constate Alexandre Jalbert, directeur des communications pour le Vignoble Rivière du Chêne, à Saint-Eustache.

Des coûts en baisse

Pour obtenir cette technologie, il suffit de prendre rendez-vous avec l'un des photographes certifiés - il y en a 11 à Montréal - et de mettre l'entreprise sur son trente et un. La prise de photos nécessite environ deux heures et, quelques jours plus tard, l'entreprise est visible sur le Web, sous toutes ses coutures... et de partout sur la planète.

Auparavant, un seul tirage panoramique valait de 400 à 600 $. On assiste à une démocratisation des visites virtuelles, si l'on en croit Tommy Fafard. «J'ai déjà eu comme cliente une dame qui fabriquait des balles de laine... Alors, tout le monde peut se le permettre !»

Pour leur part, les photographes montréalais Jean-Pierre Lavoie, de Photo JPL, et Herbert Teichmann, de 360 Photo Montréal, exigent respectivement 300 $ (pour 6 photos, et 25 $ la photo supplémentaire) et 395 $ (10 photos, et environ 20 $ la photo supplémentaire).

Quant à Virtuo360, 10 photos à 360 degrés reviennent à 395 $, alors que chaque cliché supplémentaire coûte environ 30 $. «Les prix sont très semblables, explique Tommy Fafard. Ce qui nous distingue, c'est d'être de bons vendeurs, de bons communicateurs.»

Google ne retire aucun avantage financier direct de la visite virtuelle. Toutefois, elle profite de l'augmentation du trafic et des revenus générés par son programme Adword : plus les gens cliquent, plus ça lui rapporte.

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