• Cook a aussi répondu à certaines critiques des opérateurs concernant le niveau des subventions qu'Apple force ceux-ci à verser à leurs clients à l'achat d'un iPhone. Au Québec, Vidéotron, qui ne peut pourtant pas offrir l'iPhone à cause d'incompatibilités techniques, avait livré pareil plaidoyer.

Le PDG d'Apple a rappelé que le montant de cette subvention « n'était pas très grand comparativement à l'ensemble des paiements effectués par un client pendant la période de 24 mois d'un contrat (36 au Canada) et que tout écart entre la subvention versée pour un iPhone et celle versée pour un appareil concurrent est encore beaucoup plus faible ».

La subvention versée pour l'iPhone est en effet comparable à celle versée pour d'autres appareils. Parfois inférieure, souvent égale et assez souvent supérieure de 10$ ou 20$ à peine.

« Nous croyons par ailleurs que l'iPhone offre des avantages distincts aux opérateurs, a fait valoir Cook. Plusieurs d'entre eux m'ont dit que le taux de désabonnement des clients qui utilisent un iPhone était plus faible que ceux des autres appareils, ce qui a un impact important. Aussi, nos ingénieurs travaillent extrêmement fort à rendre son utilisation des données plus optimale et nous croyons que son efficacité à ce chapitre est meilleure que celle d'autres appareils. Finalement, l'iPhone est le meilleur appareil pour convaincre des clients qui utilisent des téléphones réguliers de migrer vers un téléphone intelligent, ce qui a là encore des impacts positifs sur les revenus des opérateurs. Ces facteurs sont trop souvent oubliés dans ce débat. »

• Finalement, Cook a été plutôt direct quand il a été interrogé sur les nombreuses, complexes et coûteuses batailles judiciaires entourant des brevets dans lesquelles Apple est impliquée.

« J'ai toujours haï les litiges et je continue de les haïr, a expliqué Cook. Nous voulons simplement que nos concurrents inventent leurs propres produits. Si nous pouvions en venir à un arrangement via lequel nous serions certains que c'est le cas, nous préférerions cela à une bataille judiciaire. Mais il est important que nous ne devenions pas le laboratoire de recherche et développement du monde entier. »