Un label de plus en plus recherché

Publié le 17/09/2011 à 00:00

Un label de plus en plus recherché

Publié le 17/09/2011 à 00:00

À l'heure où l'image et la réputation sont des éléments essentiels pour se distinguer, le certificat international devient un incontournable pour les programmes de MBA.

Fondé en 1916 et majoritairement dédié au continent américain, le label AACSB (Association for the Advancement of Collegiate Schools of Business) délivre des certifications pour les programmes de MBA et plus récemment pour les baccalauréats et les maîtrises. Dan LeClair, vice-président senior de ce label, nous parle des programmes québécois (Université Laval, HEC Montréal et Concordia) qui se soumettent aux tests. Le coût de la procédure de certification est fixé à 17 500 $ US.

LES AFFAIRES - Quelles sont les forces des écoles de gestion québécoises ?

Don LeClair - Au Québec, l'avantage des universités montréalaises se situe dans leur localisation : Montréal est une ville cosmopolite, où l'accent est mis sur l'international. Les principales forces de l'Université Laval résident dans le lien qu'elle entretient avec le gouvernement et dans l'importance qu'elle accorde à l'innovation. Un autre aspect unique à Montréal est la coopération entre les universités pour proposer des programmes conjoints comme l'EMBA HEC-McGill.

L.A. - Pourquoi est-ce important pour une université d'être certifiée ?

D.L. - La réputation et l'image sont devenues deux éléments très importants dans un environnement international où l'on ne connaît pas toujours la qualité des différents programmes offerts par les universités. Le certificat donne aux universités une sorte de point de repère pour améliorer constamment leurs programmes. Elle aide aussi les établissements à recruter leurs professeurs, puisqu'elle témoigne d'un certain engagement pour la recherche.

L.A. - Quels sont les critères pour certifier un programme de MBA ?

D.L. - Nous déterminons nos critères en fonction de la mission de chaque école, c'est-à-dire des objectifs qu'elle se fixe pour un programme et des moyens qu'elle met en place pour les réaliser. Nous vérifions notamment si elle a les moyens de ses ambitions et si elle a mis en place le calendrier nécessaire pour garantir un bon apprentissage. Nous communiquons aussi avec les finissants pour recueillir leurs impressions alors qu'une équipe, composée de plusieurs directeurs d'autres universités, doit réaliser une visite de l'établissement. Un comité révise la documentation du programme communiquée par l'université. C'est pourquoi il faut environ de 3 à 7 ans pour qu'un nouveau programme soit certifié : il sera ensuite révisé tous les 5 ans environ.

L.A. - Les certificats sont-ils difficiles à conserver ?

D.L. - Les écoles travaillent fort pour conserver leurs certificats, parce qu'il est très mauvais pour leur image de marque de les perdre. Une fois qu'une école l'a obtenu, le processus est moins focalisé sur l'évaluation. Notre organisme remplit ensuite un rôle plus consultatif pour aider l'école à s'améliorer.

L.A. - Les certificats influencent-ils le choix des étudiants ?

D.L. - Nous avons interrogé les universités qui reçoivent souvent du feed-back à ce sujet, et la question n'est pas tellement d'influencer ou non le choix des étudiants, mais plutôt de bâtir la réputation d'une école, ce qui constitue aujourd'hui un élément très important pour faire face à la concurrence mondiale. Sans compter le fait que cela aide aussi les universités à attirer des professeurs émérites.

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