Un géant choisit le Québec

Publié le 22/05/2010 à 00:00

Un géant choisit le Québec

Publié le 22/05/2010 à 00:00

Par Claudine Hébert

L'arrivée de TermNet à Gatineau suscite beaucoup d'intérêt. Cette initiative qui vient d'Europe aidera les entreprises canadiennes à s'ouvrir davantage sur le monde.

Organisme sans but lucratif né en Autriche, TermNet est considéré depuis 20 ans comme une référence majeure en terminologie pour les entreprises européennes.

Pour faire voyager ses produits ou ses services

La terminologie, qui définit l'ensemble du vocabulaire spécifique à un domaine particulier, est devenue essentielle pour toute entreprise qui souhaite faire voyager ses produits ou ses services au-delà des frontières.

« Les exigences en termes de qualité terminologique des informations et des documentations ont augmenté. Elles ont non seulement placé la terminologie au rang de facteur majeur de production et de marketing, elles en ont fait un facteur économique essentiel en termes de qualité, sécurité et rentabilité pour toutes les entreprises », souligne Gabrielle Sauberer, directrice de TermNet, que Les Affaires a jointe à Vienne, en Autriche.

La terminologue multilingue s'installera quelques mois au Québec pour l'ouverture de la nouvelle succursale en Amérique. L'organisme cohabitera avec l'Association de l'industrie de la langue (AILIA) et servira à la fois de siège pour les trois Amérique et de centre international d'excellence pour la recherche terminologique, des services et des applications.

TermNet se concentrera d'abord sur trois secteurs : l'automobile, la mécanique électronique et les technologies de l'information. Trois domaines majeurs au sein des pays d'Amérique du Nord et du Sud, et qui représentent d'importants marchés d'exportation pour l'Autriche.

Plus de 50 membres

L'organisme compte plus de 50 membres venant des cinq continents, principalement des entreprises, des instituts universitaires, de hautes écoles spécialisées ainsi que des entreprises des secteurs privé et public qui partagent leurs banques de données.

L'UNESCO, qui a fait de la conservation et du développement des langues rares une de ses priorités, a participé à la fondation de ce réseau mondial en 1988. Pourquoi en Autriche ? Parce que ce pays revendique la paternité de la terminologie moderne.

C'est un ingénieur autrichien, Eugen Wüster, qui a fondé dans les années 1930 un comité technique de terminologie au sein de l'Organisation internationale de normalisation (ISO), en réponse aux problèmes que le multilinguisme commençait à poser pour le développement et la mise en marché de nouveaux produits. « TermNet vient appuyer les banques de données Termium (Bureau de la traduction du Canada) et du Grand Dictionnaire de l'Office de la langue française du Québec, dont disposent déjà les entreprises d'ici », explique Alan Bernardi, directeur général du Centre de recherche en technologies langagières. Son arrivée viendra aussi renforcer le rôle de pôle langagier que l'Outaouais souhaite jouer sur la scène nationale et internationale.

dossiers@transcontinental.ca

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