Succès et angoisses de la lutte anti-corruption à New York

Publié le 08/12/2012 à 00:00, mis à jour le 06/12/2012 à 17:16

Succès et angoisses de la lutte anti-corruption à New York

Publié le 08/12/2012 à 00:00, mis à jour le 06/12/2012 à 17:16

La Ville de New York possède la plus grosse unité de lutte anti-corruption de l'Amérique du Nord. Elle est régulièrement citée comme modèle, surtout depuis l'arrivée au pouvoir du maire Bloomberg. En 20 ans, 7 000 personnes ont été arrêtées par le Department of Investigation (DOI), dont 4 000 sous l'administration Bloomberg. Toutefois, en septembre dernier, la directrice du DOI, Rose Gill Hearn, confiait au New York Law Journal que, malgré les succès, sa tâche représente tout un casse-tête.

Le DOI reçoit 14 000 plaintes par an. Il faut choisir. À peine 10 % font l'objet d'une enquête. Certaines se dérouleront sur la place publique. Pour d'autres, le huis clos s'impose. Et qui doit-on mettre dans le coup à l'interne ? Voilà une décision délicate. Mais la décision la plus épineuse demeure l'ampleur de l'enquête. Jusqu'où faut-il creuser ? Ici, il faut tenir compte à la fois des ressources du DOI et des conséquences du délit sur la société, précise Rose Gill Hearn. Une réflexion qui hante sûrement les protagonistes de la commission Charbonneau.

75 % Pourcentage des banques britanniques qui ne se conforment pas aux normes officielles contre le blanchiment d'argent. Source : Financial Services Authority

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